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Dans son message du Nouvel An diffusé ce lundi 1er janvier 2024, le Syndicat de la Presse Professionnelle de Guinée (SPPG) annonce la reprise de la lutte face aux multiples entraves à la liberté de la presse en Guinée et émet un ultimatum envers les autorités de transition. Sekou Jamal Pendessa, le secrétaire général du SPPG, qualifie l'année 2023 de sombre pour l'exercice de la liberté de la presse dans le pays.
Après avoir exprimé ses vœux de Nouvel An aux acteurs médiatiques, le bureau national dresse un bilan « catastrophique » de l'année écoulée, marquée par des actes liberticides et des restrictions imposées aux médias guinéens, notamment en matière d'accès à Internet.
Sekou Jamal Pendessa rappelle les événements tragiques survenus le 16 octobre dernier lors d'une manifestation du SPPG, au cours de laquelle plus de 10 professionnels de l'information ont été violemment agressés alors qu'ils couvraient le blocus numérique infligé à Guinée Matin. Malgré ces actes, le gouvernement guinéen a minimisé ces agressions, renforçant ainsi les inquiétudes quant à la protection de la liberté de la presse sous la gouvernance du colonel Mamadi Doumbouya.
Add a commentDepuis sa résidence en Turquie, l'ancien président Alpha Condé continue de surveiller de près la junte qui a renversé le régime le 5 septembre 2021. Dimanche soir, il a appelé à une escalade dans la lutte pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel.
Dans son discours du Nouvel An, il a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude aux forces vives et aux acteurs politiques et sociaux qui « luttent pour libérer la Guinée d'une junte violente, haineuse et prédatrice ».
Selon Alpha Condé, la junte s'inscrit dans la « dynamique de confiscation du pouvoir ». A l’instar du scénario 2023, le projet de budget 2024 ne prévoit aucune disposition pour financer son départ. Cela envoie un message clair : « Nous sommes ici et nous restons ».
Il affirme que « depuis le vote historique de 1958 qui a fait de nos peuples des pionniers dans la reconquête de la souveraineté en Afrique, nous avons partagé une histoire d'espoirs et de déceptions, mais aussi de progrès. Nous avons toujours su dire non pour préserver nos libertés et notre indépendance. »
Add a commentDans une annonce diffusée lors de la soirée du 31 décembre 2024 à la télévision nationale, le président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, a pris une décision en envoyant à la retraite 26 magistrats éminents qui officiaient jusqu'à présent à des postes clés au sein de la Cour suprême, de la Cour des comptes, de la Cour d'appel de Conakry, de celle de Kankan, ainsi que des tribunaux de première instance de Kaloum, de Faranah et de Tougué.
Voici la liste exhaustive de ces fonctionnaires qui sont désormais appelés à faire valoir leurs droits à la retraite :
1. Mme Mariama Camara, directrice nationale des affaires civiles et du sceau, matricule 584 860 Y
2. M. Maninké Soumah, inspecteur des services judiciaires et pénitentiaires, matricule 578 912 A
3. Mme Ousmane Bella Baldé, inspectrice des services judiciaires et pénitentiaires, matricule 578 659 A
4. Mme Maciré Aribot, inspectrice des services judiciaires et pénitentiaires, matricule 578 642 P
5. Mme Djenabou Diallo, présidente de chambre à la Cour suprême, matricule 578 772 C
6. M. Seliman Kouyaté, président de chambre à la Cour Suprême, matricule 578 864 C
7. Mme Mariama Souadou Diallo, conseillère à la Cour suprême, matricule 578 786 G
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