Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 488 invités et aucun membre en ligne

Politique

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) marque d’un ton ferme et sans équivoque son refus face à la perspective d’une candidature du général Mamadi Doumbouya à la prochaine élection présidentielle. Cette position, loin d’être une simple déclaration d’intention, a été réitérée par Souleymane Souza Konaté, conseiller en charge de la communication auprès de l’UFDG, à la suite de la publication de l’avant-projet de la nouvelle Constitution.

Pour l’UFDG, ce texte n’a qu’un seul but : ouvrir la voie à une présidence militaire, une situation que le parti juge inacceptable. Konaté ne mâche pas ses mots, dénonçant une Constitution taillée sur mesure pour les ambitions du général. Il rappelle avec nostalgie la Constitution du 7 mai 2010, un texte qui, selon lui, garantissait un équilibre des pouvoirs et une véritable séparation entre les branches de l’État. Une situation mise à mal par les récentes évolutions politiques.

Le conseiller ne s’arrête pas là. Il met en lumière ce qu’il considère comme le véritable problème en Guinée : non pas les textes eux-mêmes, mais l’incapacité des dirigeants à respecter les principes fondamentaux de liberté, de démocratie, et d’État de droit. Selon lui, la proposition actuelle est une tentative déguisée de légitimer une candidature militaire, ce que l’UFDG rejette catégoriquement.

En parallèle, l’UFDG reste ferme sur une autre exigence : la fin de la transition d’ici au 31 décembre 2024. Passé cette date, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) perdrait toute légitimité. Pour l’UFDG, il est impératif que la transition se termine par un retour à un régime civil, et il est hors de question que les militaires se portent candidats aux prochaines élections. Le message est clair : l’UFDG ne reculera pas et continuera de s’opposer à toute tentative de militarisation de la présidence.

Alpha Amadou Diallo

Add a comment

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Dans la nuit du 9 juillet 2024, Foniké Mengué et Billo Bah, deux figures emblématiques du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), ont été enlevés. Depuis, ils restent introuvables, plongeant la nation guinéenne dans une profonde inquiétude. Face à cette situation alarmante, l’ancien ministre de la Citoyenneté et des Droits de l’Homme, Kalifa Gassama Diaby, n’a pas tardé à exprimer son indignation.

Dans une tribune publiée ce jeudi 8 août 2024, Kalifa Gassama Diaby a dénoncé avec véhémence ce qu’il décrit comme une « continuation des inquiétantes dérives du CNRD », accusant la junte au pouvoir, dirigée par le général Mamadi Doumbouya, de vouloir soumettre le peuple guinéen à une domination impitoyable. « La dynamique de la terreur et du chaos voulue par le CNRD est en marche », a-t-il déclaré, ajoutant que « le sort des Guinéens est désormais suspendu à leur volonté totalitaire et brutale ». L’ancien ministre n’a pas mâché ses mots, dénonçant « des pratiques de kidnappings et de brutalités » orchestrées par l’État contre ses propres citoyens, alors que ceux-ci « végètent dans la misère et la désespérance ».

Kalifa Gassama Diaby a exigé la libération immédiate et sans condition des deux activistes, Foniké Mengué et Billo Bah. Seul rescapé du trio, Mohamed Cissé, a raconté, dans un témoignage relayé par le FNDC, que les trois hommes avaient été arrêtés par des éléments de la gendarmerie et des forces spéciales. Malgré les pressions du Barreau contre ces disparitions forcées, le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry a nié toute implication de la justice dans cette arrestation, une défense que Diaby a qualifiée de « grotesque » et « ubuesque ».

Add a comment

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’essence, pas d’Internet ! Vivre sous le règne de Mamadi Doumbouya, c’est débarquer directement en enfer sans passer par la tombe.

Aux dernières nouvelles, un millier de Guinéens aurait demandé et obtenu l’asile à Gaza où, comparée à la nôtre, la vie ferait plutôt penser à l’Eden.

Et voilà que notre colosse de légionnaire que les professionnels de la démagogie ont surnommé « colonel bâtisseur » (pour avoir barbouillé la façade de la mosquée Fayçal ou pour avoir creusé les fossés de Bambéto ?) vient de se bombarder Général d’armée, sans doute pour se féliciter d’avoir aggravé nos supplices. Pas Général de brigade, pas général de division, tout droit Général d’armée alors qu’en France, il n’a jamais dépassé le grade de caporal !

Aujourd’hui, Général comme le fut Lansana Conté ; demain maréchal comme le fut Mobutu ; après-demain, empereur comme le fut Bokassa ! Ne rigolez pas ! Nous sommes en Afrique : c’est en décimant leurs propres peuples que nos militaires montent en grade. Ils ne connaissent pas d’autres faits d’armes.

Et comme par un revers spectaculaire de l’Histoire, le pouvoir kaki est de nouveau à la mode, notre dictateur n’a même plus besoin de cacher son jeu. Après avoir coupé Internet (pourquoi au juste : pour capturer l’évadé Pivi ou juste pour se faire plaisir ?), il musèle la presse et pourchasse les journalistes comme dans les battues, on court après le gibier. Le message est clair même pour ceux qui ne sont pas dans le secret des dieux : la Transition dont il se gargarise n’est qu’une farce. Il n’y aura pas d’élection. Pour paraphraser Danton, notre lieutenant-colonel ou plutôt notre général

Add a comment