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La construction d’une Nation est aussi douloureuse que la conception d’un enfant. Elle commence par un malin plaisir de prendre le pouvoir dans une bulle du vouloir changer le cours de vie de la société dans laquelle nous nous trouvons par l’amour et le dévouement que nous comptons offrir volontiers à la cause commune.
Mais face à nous la maladie de la Société. La Société avec ses histoires, belles parfois hystériques dont les séquelles vont et reviennent souvent au galop habiter certains esprits. Corruption, gabegie, libertinage, liberticide, impunité, avarice, impolitesse, incrédulité, … couronnés par la maladie de l’autre, animent la société et sont devenus foi de vie pour la majorité de ses composantes. Elle se vide de son essence vitale conventionnelle humaine et ses composantes deviennent dures de peaux. Difficilement malléable.
La Démocratie, vers lequel concept de vie nous nous dirigeons est aussi une foi que nous prêchons, dont les tares suscitées ne peuvent accompagner dans sa marche pour l’émancipation effective de la Société.
Le paysage guinéen politico-civil est d’une effervescence inquiétante par ces temps qui courent. L’élégance démocratique par laquelle nous étions parti en 2010 a perdu de son éclat et frisé l’impertinence, quand d’entités entières supposées avisées refusent le débat démocratique pour un meilleur devenir de la Guinée.
Et là, la « Maladie » de la Société refait surface !
L’élégance démocratique que doit hériter la nouvelle génération doit être douce et accompagnée par ceux qui prirent part à ses balbutiements. La transition générationelle ne se fait forcément par des dits révolutions, qui peuvent virer quelquefois aux règlements de compte et à un retour assuré à la case de départ. Le putsch de 2009 avec le Capitaine Dadis CAMARA en est une parfaite illustration. N’eût été la clairvoyance du Ministre d’Etat Tibou CAMARA auprès du Général Sékouba KONATÉ, alors dirigeant de la transition, la Démocratie aurait emprunté un chemin belliqueux sur nos terres.
Add a commentLes allers-retours, courant février et mai 2019, entre Conakry et Paris via Abidjan, de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, médiateur dans le contentieux opposant le groupe BSG Resources à la Guinée sont sources de préoccupations. Pourtant l’implication de M.Sarkozy a permis de régler ce différend à l’amiable . Qui entérine l’abandon des poursuites réciproques entre partenaires et la sortie du groupe BSG Resources des blocs 1 et 2 de Simandou. En contrepartie, le groupe BSG Resources a accepté de se faire remplacer par la société Niron Metals PLC dans l’exploitation de Zogota. Cette nouvelle actrice n’aurait toujours pas obtenu, le droit de transit « définitif et complet », de sa production minière par les infrastructures libériennes (Nimba-Yekepa-Buchanan).
En effet, ArcelorMittal Liberia (AML), le concessionnaire du chemin de fer Yekepa-Buchanan, ne serait pas favorable à l’utilisation de ces infrastructures par un tiers, et prétexte qu’il n’y a pas de capacité excédentaire de transport pouvant accommoder les besoins de tiers, d’autant plus qu’il a lui-même besoin, pour faire face à la baisse de qualité de son minerai brut, d’augmenter la production afin d’alimenter une installation d’enrichissement avant exportation.
Il reste à la Guinée une autre option Stratégique : La route ivoirienne. L’évacuation de la production minière de Nimba et de Zogota par le port de San Pédro en Côte d’Ivoire. En tout cas, lors du point de presse d’avril 2019 des présidents de la Côte ’Ivoire et de la Guinée, Alassane Ouattara a annoncé la tenue de la réunion de la 3ème session de la commission mixte de coopération, devant plancher, entre autres, sur l’exportation du minerai de fer de Nimba et du minerai de l’Ouest par le port de San Pédro.
Pour contrecarrer le refus d’ArcelorMittal Libéria de mutualiser ses infrastructures de Yekepa-Buchanan (dont-elle est concessionnaire) le gouvernement guinéen entend proposer au gouvernement libérien, une révision « anticipée » du mineral development agreement (la convention qui régit son projet minier et la gestion des infrastructures de transport et d’évacuation).
Pour éviter que les projets miniers se jouent des gouvernements de la Guinée et du Libéria, des experts guinéens notent qu’il est nécessaire que les deux pays coordonnent étroitement leurs
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