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Le morcellement de notre masse populaire en riches et pauvres, puis en très riches et très pauvres, ensuite en richissimes et misérables, a tailladé la société par la seule différence de l’assurance du futur. La confiance en soi en jeu et le repli rendu effectif ; naissent alors, de part et d’autres, des esprits claniques pour un quelconque esprit de frustration ou de solidarité.
Nos 61 ans de règne sur nous-mêmes construisirent notre nouvelle société, en perpétuelle mutation. Certes cette société guinéenne a connu ses heures de gloire mais aussi ses froids et horribles moments. Entre gestion efficace des ressources, création des richesses, respect des droits humains et valorisation de la diversité et la culture, la Nation guinéenne qui tarde à se construire réellement a fait un long chemin, parfois très épineux. Mais faut-il continuer à amputer la responsabilité aux autres ?
Mes pensées d’un Sud aux Rivières agréables se peaufinent et marquent à la tache indélébile les tâches énormes du défi de l’Universalité auquel nous faisons face. De nos patelins familiaux à nos contrées fédérales, nourris par nos immenses patrimoines culturels, nous avions gardés nos Nations séculaires, profondément socialistes et grandes « redistributrices » de notre richesse créée, jusqu’au « retraçage » de nos frontières, qui fit de nous « une société complexe à destin commun. » Et naquit la société guinéenne !
Mais ce que nous avons appelé démocratie et liberté ont viré à l’anarchie et au libertinage ; dont certains de nos compatriotes que nous avons appelé nos cadres et leurs complices dans notre
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Tout d’abord, il faut féliciter les organisateurs de cet important forum. Mais aussi, saluer le courage imprimé à la déclaration finale, si elle n’est pas un autre moins de pression dans l’intérêt des lobbyings sur nos dirigeants dont le premier souci est la défense de leur fauteuil. Par la même occasion, se pose la question sur le critère de choix et la représentativité des participants au regard de l’importance du sujet au menu du forum.
Du cocktail de la phraséologie diplomatique des francophones et du pragmatisme des anglophones, à mon sens, six (6) points essentiels peuvent être retenus de cette déclaration :
L’impératif de promouvoir l’alternance au pouvoir, notamment par la limitation du mandat présidentiel, comme une garantie de la stabilité économique, politique et sociale au sein de nos pays et en Afrique. Pourquoi pas dans les formations politiques aussi;
L’impératif de l’adoption des changements constitutionnels substantiels par voie référendaire, même en cas de vote législatif ;
Le respect de la constitution et des normes démocratiques, non pas seulement sous l’angle de obligation juridique, mais comme un contrat et une obligation morale/redevabilité à la fois vis-à-vis du peuple et de la nation;
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«Le Premier ministre, chef du gouvernement, en charge du dialogue politique et social, a toute ma confiance et tout mon soutien pour les consultations que je lui ai demandé de conduire». C’est par ces mots que le président de la République a décidé d’engager par l’entremise de son Premier ministre des discussions sur toutes les questions d’intérêt national avec ‘’l’ensemble des forces politiques et sociales’’.Ces consultations dont les thèmes principaux portent sur le processus électoral et la question relative à la constitution, suscitent quelques interrogations chez certains acteurs.
Notamment :
Sur le choix du Premier ministre Le choix du Premier ministre comme président du cadre de concertation, bien que reconnu par la constitution, peut laisser un goût amer à bon nombre d’observateurs, d’autant plus que Kassory Fofana a clairement affirmé son ferme soutien à l’adoption d’une nouvelle constitution. Cette position clairement assumée risque de plomber le débat. D’ailleurs, n’avons-nous pas coutume de dire que ‘’qui donne son avis ne peut juger, qui instruit ne peut juger et qui juge ne peut rejuger’’. Dans ce cas, le rapport qui sera produit traduira-t-il fidèlement les positions des uns et des autres ?
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