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La manifestation de soutien au journaliste Amadou Djouldé Diallo qui était prévue à Kaloum ce mercredi 31 mars 2021, a été interdite à la dernière minute par les autorités de la mairie de Kaloum. A cet effet le collectif de soutien à Djouldé a été à la maison de la presse ce mercredi, 31 mars pour une manifestation virtuelle afin d’exiger la libération du journaliste et le respect de la loi L002. Après les slogans : « libérer Amadou Djouldé, nous exigeons le respect de la loi sur la liberté de la presse… » Une déclaration a été lue par le coordinateur du collectif. Sayon Camara.
Déclaration
Arrêté le 27 février 2021, sans convocation préalable, le journaliste et historien Amadou Diouldé Diallo a été inculpé, le 1er mars 2021 pour « offense au chef de l’Etat et diffamation » et placé sous mandat de dépôt. Il est, depuis cette date, détenu à la Maison centrale de Conakry.
L’article 10 de la Constitution dispose que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression ». La loi L002 portant sur la liberté de la presse a dépénalisé les délits de presse en Guinée. L’objectif de cette loi est d’éviter qu’un citoyen ne soit arrêté et mis en prison pour des délits commis par voie de presse.
Avec cette loi, la Guinée a fait des avancées significatives en matière de liberté d’expression jusqu’à maintenant, malgré les différentes tentatives de la contourner pour faire arrêter des journalistes afin de les intimider et les pousser à l’autocensure, qui est pire que la censure elle-même.
Nous nous retrouvons devant une situation inédite, celle de veiller à l’application fidèle et
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Suite aux évènements malheureux survenues à Macenta, au sujet de l’inauguration de la résidence du patriarche du 26 au 27 décembre 2020 ayant entrainé vingt-deux (22) morts de nombreux blessés ainsi que des dégâts matériels importants, nous, nous jeunes Lomas de Macenta résident à Conakry, regrettons de tels actes de barbaries. Nous adressons nos condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaitons un rétablissement rapide aux blessés.
Cependant, nous contestons un paradoxe à Macenta : une communauté qui revendique les statuts de fondateur d’une ville où ses arrières parents ont été accueillis avec hospitalité.
(lire le rapport final du PNUD sur l’Etude diagnostique des conflits récurrents en Guinée forestière, 2016, à la page 45 et 71 disponible sur le net). Or, la chefferie traditionnelle ne s’acquiert pas par les armes, ni par l’intelligence ou les moyens ; « elle se transmet par héritage de père au frères et fils ou à défaut aux neveux » (lire les ouvrages de Jacques GERMAIN, Peuples de la Forêt publié en 1984, et Domi Jean Marie DORE, La résistance contre l’occupation coloniale en Région Forestière publié en 2009).
Add a commentLire la suite : Un groupe de Jeune loma réclame la paternité de la ville de Macenta
Fermeture prolongée des frontières guinéennes : Le GOHA attire l’attention de la CEDEAO, de l’Union Africaine
DECLARATION GOHA
(001)
Au sujet de la fermeture prolongée des frontières guinéennes.
Depuis bientôt quatre mois, les frontières guinéennes avec le Sénégal, la Guinée Bissau, la Sierra Leone sont fermées par le gouvernement guinéen pour des raisons non fondées. Cette décision a eu pour conséquences, la perte des marchandises surtout celles périssables, notamment alimentaires.
Tout au long de ces frontières, des centaines de camions sont stationnés de part et d’autre sans avoir une idée sur la fin de leur calvaire. Avec cette fermeture prolongée des frontières, Alpha Condé et son gouvernement mettent commerçants et transporteurs en danger et
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