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Impunité et mauvaise gouvernance : telles sont les causes de la tragédie qui a frappé la jeune Guinéenne de 25 ans, décédée après plusieurs viols le 20 novembre dernier. Oser se dresser collectivement contre ces fléaux est le seul moyen d’honorer sa mémoire.
Nous refusons toujours de nous rendre à l’évidence. Nous continuons à faire semblant. Nous persistons à croire que les problèmes vont se régler d’eux-mêmes, comme par miracle. Pis, nous paraissons avoir abandonné notre sort entre les mains d’un messie – que je plains grandement –, pensant naïvement, et peut-être cyniquement, qu’il surgira bien de quelque part pour régler tous nos problèmes. N’est-ce pas là, précisément, la recette la plus aboutie de l’échec ?
Tous coupables
Pourquoi nous entêtons-nous à croire qu’une personne seule trouvera la solution pour les 12 à 13 millions de Guinéens que nous sommes sans que nous ayons à jouer notre partition ? Sommes-nous à ce point anesthésiés et rendus aveugles par des décennies de laisser-faire, de pagaille, d’injustice, d’impunité et de mauvaise gouvernance ? Car, oui, pour moi, la tragédie qu’a vécue M’mah Sylla résulte de cette mauvaise gouvernance qui sévit depuis trop longtemps et qui reste largement impunie. Je la considère comme le plus grand de nos maux, le cancer de notre société. Une société si aliénée que tout ce qui est anormal ailleurs est érigé en règle chez nous et célébré comme étant l’excellence même !
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L’agression sexuelle enregistré régulièrement en Guinée ce dernier Temps, un phénomène qui a pris une proportion inquiétante, pour parler des conséquences sur la vie future des victimes, un de nos reporters à joint par téléphone ce vendredi, 26 novembre 2021 Dr Thierno Saïdou Diallo médecin légale à l’hôpital Ignace Deen, selon lui la plupart des victimes connaisses leurs bourreaux, c’est dans la famille, ou l’entourage familiale, par conséquent il invite les parents à dénoncer et à instaurent un climat de confiance et de communication réciproque. Il invite également les parents à coder certaines chaînes de télévisions qui sont nuisibles aux enfants. Interview.
Dr Bonjour Dr Thierno Saidou Diallo, nous parlons ce matin d’agression sexuelle, vous qui recevez souvent les victimes pour les prises en charge dites-nous quelle idée peut-on se faire aujourd’hui de l’ampleur du phénomène en Guinée.
L’agression sexuelle occupe une place importante aujourd’hui dans la société, c’est un phénomène qui n’est nouveau mais devient de plus en plus inquiétante de par le chiffre, de par les données, de par ce qui se passe autour de nous.
Est-ce que vous avez des chiffres qui nous permette de nous faire une idée par rapport à l’année 2021 en cours ?
Depuis le début de cette année, nous disons que l’agression sexuelle représente environs de plus de 20% de nos consultations, disons que plus de 300 cas d’agression sexuelles ont été enregistrées au service de médecine légale depuis de début de l’année sur les mineurs, les enfants de moins de 18 ans pas pour tous les cas. Ces victimes ont les reçoit parfois dans un tableau de détresse psychologique, on reçoit aussi certaines en situation d’urgence pour lesquelles il y a une nécessité de réparer chirurgicalement les dégâts, pour certains c’est juste de soin, pour d’autres avec des grossesses non désirées qu’il faut parfois malheureusement interrompre parce que c’est de menace, pour certaines avec des infections telle que les VIH ou les infections sexuellement transmissibles.
Est-ce qu’il y a un temps précis au cours duquel il faut se faire consulter après une agression sexuelle pour quelle raison ?
C’est est fondamentale toutes les fois qu’il y ait victime d’agression sexuelle qu’elle vienne se consulter avant les 72 heures pour trois raisons, la première raison ; ça permet à la médecine légale de matérialiser l’infraction c'est-à-dire de noter la raison, elle est fraiche, elle n’a pas consolidé, elle n’a pas évolué. La deuxième raison : c’est la prévention de la grossesse non désirée, lorsque c’est très tôt, on peut donner ce qu’on appelle la délatrice de lendemain pour prévenir les grossesses. Le Troisième cas c’est de dépister et de faire face aux IST, donc au fur et à mesure que la consultation tarde, au fur à mesure les peuvent disparaître mais aussi de risque infectieux sont là, l’autre aspect : c’est qu’il ne faut pas faire sa toilette intime avant de faire consulter à l’hôpital, des prélèvements peuvent conduire parfois à l’auteur. On peut prélever de spermes, de cheveux, des morceaux d’ongle
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« Vous voyez un ingénieur qui est à la HAC, qui a un salaire d’un million de francs et des travailleurs qui viennent tous les jours qui ont huit cent mille 800 000 GNF, c’est triste ! »
Il était l’invité de nos confrères de FIM FM dans son émission phare ‘’ LE MIRADOR’’ le 25 Août 2021. Dans cet entretien, le patron de de la régulation des médias en Guinée a mis l’occasion à profit pour rappeler Cette date historique d’où la Célébré phrase du Feu président Ahmed Sékou Touré « Nous préférons la liberté dans pauvreté à la richesse dans l’esclavage », prononcé à l’endroit où abrite son institution, le 25 août 58. Il a également fait l’état de lieu qu’il a trouvé lorsqu’il a pris fonction en 2020, et le bilan d’un an de gestion.
Ayant gravi tous les échelons, de reporter au ministre de la communication en passant par président du CNC. Aboubacar Yacine nommé le 25 août 2020 à la tête de haute autorité de la communication (HAC) rappel : « Le 25 août est une date symbolique pour nous aussi parce que le bâtiment qui habite la Haute autorité de la communication est un bâtiment historique, c’est à cette endroit où le président Sékou Touré et le Général de gaulle ont eu cet échange historique de propos au court duquel le président Sékou Touré a choisi ‘’la liberté dans la pauvreté’’ Et le Général de Gaulle avait dit à cet instant que la Guinée pouvait prendre le chemin de son choix avec les conséquences, d’où le nom du palais du 25 août. Il faut aussi signaler que le 2 octobre 1958 c’est sur la même turbine que l’indépendance a été proclamée », a-t-il rappelé
Poursuivant dans la même rengaine, le président de la H.A.C fait le Bilan d’un an de gestion et l’état de lieu après sa prise de fonction. « Le premier constat que j’ai fait lorsque nous sommes arrivés à la HAC, c’est que cette salle qui était l’assemblée territoriale n’existait plus, était devenu comme un hangar comme n’importe lequel. La première mesure que nous avons prise au cours de notre premier conseil, c’était de réhabiliter cette salle et lui restituer ses parures de 1958. Aujourd’hui c’est chose faite. J’en suis heureux !
Deuxième état de lié que nous avons pu faire. Et là, je l’avais fait déjà 15 ans plutôt quand j’étais président du CNC, c’est que dans le secteur, il n’y avait pas d’eau. L’eau de la S.E.G ne circule pas, c’était curieux. Un jour j’étais venu dans mon bureau, je vus un bidon jaune comme il en existe beaucoup à Conakry, j’ai demandé ce que c’était ? On m’a dit que; c’est de l’eau pour le président. J’ai dit mais il y a 15 ans je faisais la même chose. Est-ce que c’est possible ? Je me suis informé, on m’a dit que l’eau de la S.E.G ne coule pas dans cette zone. La deuxième décision que mes collègues et moi avions prise, c’était de donner de l’eau à des centaines des travailleurs de la HAC. Sur notre subvention, nous avons prélevé ce qu’il fallait et nous avons fait appel au SNAPE qui a fait un forage avec 10.000 litres. Aujourd’hui l’eau coule partout à la H.A.C et même nos
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