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Cet éminent religieux et président (CNFHG) est décédé subitement le 26 mars 2023, après s'être senti mal après une prière du soir. Son fils, Amadou Oury Baldé, qui priait avec lui, a relaté les derniers instants qu'ils ont passés ensemble.
Selon lui, qu'après avoir rompu leur jeûne ensemble, Elhadj Ousmane Fatako Sans Loi a prié et a donné une longue bénédiction, ce qui, selon Amadou Oury Baldé, ressemblait à un adieu.
Add a commentLire la suite : Conakry : Décès d’Elhadj Ousmane Fatako Baldé (Sans Loi),
Le jeudi 23 mars, aux alentours de 14 heures, un jeune militaire connu sous le nom de Gamba a tiré avec une arme à feu sur un jeune nommé Abdolaye Camara à Sangoyah Pharmacie, dans la commune de Matoto.
Selon des sources, l'incident s'est produit dans un maquis situé au carrefour de Sangoyah Pharmacie. Le jeune militaire de force spéciale, accompagné de son collègue, est entré dans le bar et a discuté avec la victime. Tout à coup, il s'est énervé et a sorti son arme à feu. Les témoins ont essayé de l'en dissuader, mais il a tiré une première balle en l'air et une deuxième qui a frôlé un militaire avant de tirer une quatrième balle qui a atteint le jeune Abdoulaye Camara.
Un témoin, Ibrahim Condé, a témoigné de ce qui s'est passé : "Il a discuté avec le jeune (la victime...ndlr), tout d'un coup il s'est énervé. Tout le monde a dit : « c'est un fou, il faut lui laisser », il n'a pas voulu, on les a sortis dehors tous les deux. Il a sorti l'arme, j'ai dit : Ah ! il ne faut pas sortir l'arme, son ami caporal a voulu lui parler, il n'a pas voulu. Il a tiré la première balle en l'air, il a tiré une deuxième balle qui a frotté un militaire, c'est la quatrième balle qui a touché le petit Abdoulaye Camara."
Add a commentA l’occasion d’un communiqué lu à la télévision nationale le jeudi 03 mars dernier, interdisant toute exportation au poste frontalier des denrées alimentaires de première nécessité pendant au moins trois mois, en raison de l'approche imminente du mois de Ramadan, par le ministre du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises (PME).
Notre rédaction de ramtoulaye.com a tendu son micro à Madjou Bah, spécialiste des cultures maraîchères, qui a donné son point de vue sur cette déclaration.
Ramtoulaye.com : Monsieur Bah, vous avez suivi ce communiqué lu à la télévision nationale, qui interdit l’exportation des denrées alimentaires de première nécessité. Vous évoluez dans la culture maraîchère, notamment l’aubergine, le gombo et les concombres. Quelle est votre réaction ?
Madjou Bah : « Moi, je suis dans la culture maraîchère, je produis généralement de l’aubergine, du gombo et des concombres. J’ai suivi avec attention ce communiqué. Il faut dire que l’intention est bonne, mais avant de prendre ce genre de décision, il faut penser aux mesures d’accompagnement. D’accord, c’est pour soulager la population pendant le mois de Ramadan, une intention salutaire. Mais d'un autre côté, il y a un risque de perte énorme de notre côté.
Nous allons devoir acheminer les récoltes jusqu'à Conakry, mais est-ce qu'on a un lieu de stockage ? Quand on vend en bordure de route, il n’y a pas de lieu de stockage, encore moins de conservation.
Supposons que j’envoie 800 sacs d’aubergines, 400 sacs au marché de Matoto et 400 autres au marché de Koloma. Si je ne parviens pas à évacuer tout cela à temps, parce qu’on ne peut pas conserver, qui va perdre ? D’ailleurs, pendant le transport, nous perdons parfois plus de 5 à 6 sacs à cause de la superposition dans le véhicule. D’habitude, quand nous avons 800 sacs, nous en orientons 200 voire 250 sacs vers la frontière sierra-léonaise parce que nous avons des clients fidèles là-bas. Maintenant, mettez-vous à notre place, si nous orientons tout cela à Conakry sans succès, est-ce que cet agriculteur aura le courage de produire ? C’est pourquoi j’ai parlé de mesures d’accompagnement et de subventions si possible.
Ramtoulaye.com : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez lors de la production ?
Madjou Bah : Nous avons des difficultés de transport, d'abord du champ de culture au bord de la route. Le second cas concerne l'embarquement jusqu'à la destination, c’est-à-dire Conakry. Avant, nous perdions beaucoup de marchandises en
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