À la veille du prestigieux rendez-vous de la Coupe d'Afrique des Nations, une secousse financière ébranle les fondements de l'équipe nationale guinéenne, le Syli National. Selon les informations relayées par Conakrysports, le sélectionneur Kaba Diawara traverse actuellement une période délicate, n'ayant pas perçu de rémunération depuis six longs mois.
Alors que les autorités guinéennes fixent des objectifs ambitieux à l'équipe, notamment celui d'atteindre les demi-finales de la CAN 2023 en Côte d'Ivoire, elles semblent négliger une dimension cruciale de la préparation de l'équipe. Le ministre des Sports, chargé de guider Kaba Diawara, reste étrangement silencieux face à cette situation préoccupante qui touche le sélectionneur.
L'adage « Qui veut aller loin ménage sa monture » semble avoir été relégué aux oubliettes, car les responsables sportifs ne semblent pas avoir tiré les enseignements de cette sagesse populaire. Conakrysports dévoile que Kaba Diawara, dévoué serviteur de l'équipe nationale, n'a pas perçu son salaire depuis une demi-année entière. Cette révélation met en lumière un
sérieux dysfonctionnement dans la gestion financière du Syli National.
Le média en ligne souligne également la discrétion dont fait preuve Kaba Diawara face à cette situation préoccupante. Ayant déjà fait face à des difficultés financières par le passé, le sélectionneur aurait choisi de garder le silence afin de préserver une atmosphère sereine au sein de son vestiaire. Une décision qui témoigne de son engagement envers son équipe, malgré les défis personnels auxquels il est confronté.
Cette crise financière au sein du Syli National soulève des interrogations sur la gestion administrative du football en Guinée et expose les défis auxquels font face les acteurs clés de l'équipe nationale. Alors que tous les regards du continent sont tournés vers la prochaine Coupe d'Afrique des Nations, l'équipe guinéenne semble être confrontée à des obstacles internes qui pourraient potentiellement compromettre ses performances sur le terrain.
Alpha Amadou Diallo