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Société

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Cela fait maintenant 100 jours que le mystère plane sur la disparition de Foniké Menguè et Billo Bah, deux figures emblématiques du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). Enlevés en juillet dernier, leur sort suscite une inquiétude croissante au sein de la société civile guinéenne. Ce jeudi 17 octobre 2024, Ibrahima Diallo, responsable des opérations du FNDC, a partagé son désespoir lors d'une interview sur les ondes de Radio France Internationale (RFI).

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Le procès d'Amadou Damaro Camara, ancien président de l'Assemblée nationale, a franchi une étape cruciale ce mercredi 16 octobre 2024. Le parquet spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a requis une peine de quatre ans de prison ferme contre lui. Un développement qui souligne l'urgence d'éradiquer la corruption au sein des institutions guinéennes.

Aux côtés de Damaro, Michel Kamano, coaccusé, est également dans la ligne de mire de la justice, avec une demande de condamnation à cinq ans de prison. Dans un contraste frappant, Zenab Camara et Cheng Jiin Sueg, alias Kim, semblent bénéficier d'une clémence possible, leurs acquittements étant envisagés par le parquet.

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Sénégal : Le port des signes religieux à l'école relance le débat sur la laïcité et le Vivre-ensemble. Le gouvernement sénégalais a décidé, le 8 octobre dernier, à travers un arrêté ministériel, de garantir le port des signes religieux en milieu scolaire. Cette décision assez controversée est perçue au sein de l’opinion publique comme un message à l’église catholique qui œuvre depuis des décennies dans l’éducation au Sénégal.

"Ce n’est pas parce que nous interdisons le port du voile dans nos écoles, que nous sommes contre les principes et valeurs de la République", lance, l’air déçu, sous anonymat, un membre du conseil d’administration d’une célèbre école catholique implantée depuis plusieurs décennies à Dakar.

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Dans une démarche de suivi rigoureux des actions gouvernementales, le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a effectué ce lundi une visite surprise au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire.

Lors de cette visite, le chef du gouvernement a rappelé l’importance de la bonne gestion des biens publics, une priorité depuis l’arrivée au pouvoir du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD). "La récupération des biens de l'État est essentielle pour réinvestir dans l'amélioration des infrastructures publiques", a-t-il affirmé.

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Le gouvernement guinéen, par l'intermédiaire du ministère de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, a récemment annoncé un vaste remaniement à l'échelle nationale. Selon un arrêté ministériel, les chefs de quartiers et présidents de districts sont appelés à céder leurs fonctions. La commune urbaine de Kindia n'a pas échappé à cette mesure.

Le samedi 12 octobre 2024, une réunion a rassemblé l'ensemble des responsables locaux à la mairie de Kindia. Les présidents des 13 districts et les chefs des 33 quartiers ont été sommés de remettre leurs cachets officiels, symboles de leur fonction. Une décision qui a suscité des réactions mitigées parmi les responsables présents.

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