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Société

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Les résultats des différents examens de fin d’année n’ont pas été satisfaisants cette année. Avec un taux de réussite autour de 24℅ au Baccalauréat unique, des voix commencent à s’élever pour réclamer des réformes profondes afin de rehausser le niveau des élèves guinéens. Ne dit-on pas qu’aux grands maux les grands remèdes ? Il est temps, grand temps que les autorités se remuent réellement pour sauver l’école guinéenne.

Pourtant, il n’y a pas si longtemps, l’ex-ministre de l’éducation nationale, Ibrahima Kalil Konaté avait entrepris des réformes courageuses et qui avaient commencé à avoir des effets positifs sur le niveau de nos enfants puisque les obligeant à ne compter que sur leurs propres efforts. Mais malheureusement, comme le

Président de la République, le Pr. Alpha Condé aime le rappeler souvent, « En Guinée, nous avons pris l’habitude de jeter l’enfant et l’eau de son bain ».

Pourquoi ne pas donc renforcer et pérenniser les belles initiatives trouvées sur place ? Déjà, des langues commencent à se délier et à réclamer celui-là même qui avait osé supprimer les notes de cours au baccalauréat unique. Sans arrière-pensée aucune, je voudrais rafraîchir les mémoires sur certaines réformes et certains projets de dynamisation de notre système éducatif !

1.            DÉCISIONS PRISES ET MATÉRIALISÉES :

1- La mise en confiance des cadres du département ainsi que les directeurs communaux et préfectoraux de l’éducation en les responsabilisant.

Car, responsabiliser le cadre est un aspect non négligeable dans la réalisation et la réussite des projets ambitionnés.

2- Redynamiser les partenariats entre le département et les partenaires sociaux (syndicats et l’association des parents d’élèves étudiants et amis de l’école (APEEAE).

3- La décentralisation de l’examen d’entrée en 7ème année qui sera entièrement organisé par les DPE/DCE et dont les résultats seront directement affichés sous la supervision d’un superviseur national.

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Ce jeudi 15 août 2019, en présence de membres du gouvernement et des parents des deux militaires morts dans le recent crash au large de Conakry, l’armée leur a rendu un dernier hommage à la base militaire de l’armée de l’air à Yimbaya. Il s’agit du Colonel Abdoulaye Diallo et au Sous-lieutenant Sékou Condé.

Le ministre de la Défense Nationale, Mohamed Diané, au nom du président Alpha Condé et tous les membres du gouvernement, a adressé son message de condoléances aux forces armées guinéennes en général et particulièrement à l’armée de l’air à laquelle appartenaient ces deux officiers morts dans un crash à Conakry.

«Les forces armées guinéennes viennent de perdre dans une situation particulièrement tragique deux de ses vaillants officiers… Je voudrais remercier toutes les personnalités qui me font

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L’un des souvenirs  qu’Alpha Condé garde de la colonisation, fut le comportement de son directeur d’école en vers lui, lorsqu’il a voulu aller étudier à l’extérieur du pays dans les années 50. Le chef de l’Etat guinéen, raconte cette mésaventure dans le livre entretien avec François Soudan, intitulé ‘’Alpha Condé une certaine idée de la Guinée’’.

Au sujet des souvenirs d’Alpha Condé de la colonisation, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique pose celle-ci « Cette colonisation, comment vous, jeune guinéen la viviez-vous ? ».

« Je me souviens que lorsqu’on devait passer le certificat d’études, j’ai indiqué « externe » sur ma demande de bourse. Le directeur, qui s’appelait Rabel a dit : « Non, seuls les expatriés peuvent être externes. » « Et pourquoi donc ? » ai-je protesté. Il s’est alors dirigé vers moi, a rayé la mention et m’a giflé. Quand j’ai été admis j’ai refusé donc d’être interne au collège. Etant

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Aissatou Bella Diallo, la jeune fille qui a perdu une bonne partie de son nez lors de la violente opération de démolition des maisons à Kaporo-Rails (banlieue de Conakry) se porte de plus en plus mieux.

On se rappelle que c’est le 13 mars 2019 que Bella a reçu en plein visage une grenade lacrymogène tirée par des gendarmes. Le projectile avait brisé une partie du nez de la victime venue aider des parents à évacuer leurs biens.

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43 ans après son assassinat suivi de son enterrement par ses bourreaux, à la rentrée du village de Tokounou, situé   à 110 km de Kankan, Abdoulaye Djibril Barry a été exhumé pour être enterré « dignement et honorablement » dans sa concession familiale située à Kipé, dans la commune de Ratoma. 

Madame Barry NADINE s’est battue pendant 19 ans, pour parvenir à retrouver le tombeau de son mari.  Il faut rappeler que celui-ci avait été arrêté à la frontière guinéo ivoirienne  en 1972, pendant qu’il tentait de fuir. Il fut conduit au camp Soundiata Keita de Kankan. Soumis à interrogatoire musclé, par NEGUE DJOULOU, spécialiste dans la  pose des fils de fer, avant de mettre les électrodes sur ses victimes, puis mortellement blessé, il est mort durant son transfèrement de Kankan vers Conakry.

 Après l’inhumation de son défunt époux, Madame Barry NADINE,  a relaté le parcours de celui-ci. « J’ai pardonné intérieurement puisque je suis chrétienne et le devoir de pardonner, ça a pas été facile. Je sais qui a torturé mon mari. Je sais dans quelles conditions il est mort. Je l’ai suivi jusqu’à Tokounou où il est mort suite à des tortures subies à Kankan. Enterré par un gendarme qui a été ministre et qui est mort maintenant.

Ensuite, le gendarme a été un des 7 gendarmes spécialement détachés de la gendarmerie pour servir auprès de Siaka Touré, commandant du camp de détention. Et ils étaient spécialistes, ces gendarmes là de transfèrement d’un camp à l’autre.  Alors c’est lui qui a été chargé d’accompagner mon mari encore vivant très abîmé au sortir du camp Soundiata Keita. Mais vivant. Il n’a pas pu résister, puisque il devait le transférer à Boiro.

 Il est mort à 110 km de Kankan, à Tokounou,  à l’entrée du village. J’ai retrouvé des témoins, des jeunes enfants qui allaient à l’école qui sont âgés de quarante ans et plus, et que j’ai interrogés. Et le maître de l’école de Tokounou leur avaient donné commission pour le maître de l’école de Nafadji, et en passant sur la piste de Koua Nafadji , ils ont vu des gens en uniforme, qui étaient autour d’un trou dans un véhicule militaire. Ils ont vu un homme qui avait les bras derrières les dos attachés, et les pieds attachés au bras, il était grand, disaient les enfants mais avait l’air de dormir. Probablement parce qu’il avait les yeux fermés.

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