Si les calculs en cours sont maintenus, le tarif du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam pourrait passer de 30 millions de nos francs en 2013 à plus de 40 millions en 2016.
Après deux ans d’absence en raison de la fièvre Ebola qui sévissait au pays, les fidèles musulmans guinéens sont autorisés, cette année, à aller faire le Hadj à la Mecque.
Si le contingent de 7 200 candidats est accordé à la Guinée, il reste à fixer le coût du Hadj.
Selon celui-ci, le billet d’avion coûterait deux milles dollars par pèlerin. Plus 250 dollars pour le droit d’entrée sur le sol saoudien. En suite, il y a mille dollars pour les frais de déplacement au Hadj, plus 400 dollars pour le logement et le manger. Au total, y compris tous les autres petits frais, on se retrouverait entre 4 300 à 4 500 dollars.
Or, en convertissant ce montant en franc guinéen, en raison de 9 000 francs pour un dollar, le coût du Hadj pourrait osciller entre 38,7 millions à 40,5 millions de francs guinéens.
Un tarif, qui inquiète plus d’un. La preuve ? De 24,5 millions en 2011, il est passé à 28,2 millions en 2012, contre 30 millions en 2013. Après deux ans d’absence au pèlerinage, le coût a connu une hausse exponentielle de l’ordre de plus de 40 millions.
Première explication technique, c’est la dégringolade du franc guinéen par rapport au dollar. Un dollar s’échangeait à 7 500 francs guinéens en 2013 contre 9 000 francs en 2016.
Deuxième explication, la banque centrale de la république de Guinée ne pourra plus se porter garante du préfinancement du Hadj. En 2016, c’est une société primaire qui le fera.
L’autre casse-tête, qui attend nos pèlerins, c’est la confection de nos passeports biométriques.
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