Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 476 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Unicef-guinée  – La non-scolarisation des enfants, particulièrement celle des filles, constitue un obstacle majeur à relever dans le secteur de l’éducation en Guinée. C’est dans ce cadre que le Secrétariat Général des Affaires Religieuses (SGAR) a organisé une journée de plaidoyer pour la scolarisation des enfants avec l’appui technique et financier de l’UNICEF, qui accompagne le gouvernement dans sa mission de s’assurer que tous les enfants d’âge scolaire ont accès à une éducation de base de qualité. La session de plaidoyer a eu lieu le 20 avril 2016 dans les locaux du SGAR sous la présidence du ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l'alphabétisation, Dr Ibrahima Kourouma. Une centaine de leaders religieux y ont participé, dont la majorité est venue de 19 préfectures de l’intérieur du pays.

 

Plusieurs thèmes y ont été débattus, tels que l’importance de la recherche du savoir dans la religion et le rôle des leaders religieux dans la promotion des droits des enfants, particulièrement le droit à l’éducation. Dr Mamadou Lamine Diallo, point focal du SGAR auprès de l'UNICEF et Directeur général du Fonds national de la Zakat, a indiqué que l’accès à l’éducation revêt « une importance capitale quand on sait la place qu'occupe l'éducation en Islam et dans toutes les religions de façon générale. » Pour lui, l’éducation « est le meilleur héritage que nous pouvons léguer à nos enfants ». « Le SGAR compte jouer son rôle dans l'incitation des parents à inscrire ou à réinscrire les filles et les garçons à l’école », a-t-il conclu.

 

Le Représentant adjoint de l’UNICEF, Dr Guy Yogo, a quant à lui saisi cette opportunité pour rappeler aux religieux le rôle de l’éducation pour mettre fin au cycle de pauvreté et fournir une base pour un développement durable. Il a lancé un appel pour une prise en compte particulière de la scolarisation des filles, « dont l’éducation est le socle du bien-être familial et du progrès de la société ».

 

Pour relever le défi de la scolarisation des enfants, le soutien des religieux musulmans et chrétiens est fondamental compte tenu de leur influence au sein des communautés. A la sortie de la session, les participants se sont engagés à faire la promotion de la scolarisation des enfants, notamment pendant les prêches dans leurs lieux de culte respectifs. Ils se sont également engagés dans une démarche de plaidoyer continu au sein des communautés, « afin de donner à nos enfants toutes les chances de réussir dans la vie. »