Le 26 décembre 2013, dans un village reculé de Guinée, Meliandou, , un petit garçon de 2 ans du nom de Emile Ouamouno est tombé malade, frappé par une étrange maladie dont les symptômes étaient la fièvre, des selles noires et des vomissements. Il devait mourir deux jours plus tard. Une étude rétrospective des cas menée par l’OMS identifiera plus tard cet enfant comme le premier cas de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Les circonstances entourant sa maladie étaient de mauvais augure.
Le village de Meliandou est situé 15 km de la ville de gueckedou et peuplé d’environs de 700 Habitants, était profondément appauvri et sanitaire gravement endommagée pendant les années de guerre civile.
Les villageois effrayés et désemparés depuis l’apparition d’Ebola, n’ont ni poste de santé ni eau potable. Tans disque leur localité est connue pour ses flambées de choléra et de nombreuses autres maladies infectieuses. Comment cette maladie à la prévalence persistante qui est responsable du plus grand nombre de décès à Meliandou peut être éradiquée sans donner de l’eau potable à la population ?
Cette question mérité réflexion.
Dans ce village, les sortis guéris d’Ebola ne bénéficient d’aucun suivi, ils sont abandonnés à eux-mêmes.
Abdoul Latif Diallo
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