Conakry, 12 fév (AGP)- La construction de toilettes publiques ne fait encore pas partie des préoccupations des autorités du Gouvernorat de Conakry. Il suffit de faire un tour aux heures de pointes dans les places publiques pour apercevoir que le besoin se fait sentir au fur et à mesure que la ville se remplie le matin. Il n’y a presque pas de lieux publics d’aisance sur toute l’étendue de Conakry.
Seulement dans la commune de Kaloum où on dénombre deux toilettes publiques en service, l’une au quartier Kouléwondi et l’autre au quartier Almamya, a constaté l’AGP.
Une situation qui devrait pourtant faire partie des priorités du Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire (MVAT) et du Gouvernorat de Conakry.
Il n’est pas rare de rencontrer des gens, dans la journée, qui fréquentent les toilettes des écoles publiques, où il y a de commodités de WC. Ils y viennent même aux heures de cours pour se mettre à l’aise, en dépit des exigences des surveillants qui les rejettent souvent. Il y en a qui préfèrent les toilettes des Stations services pour se soulager, une fois à Kaloum, centre administratif et des affaires.
Au grand marché de Madina, ce sont les privés qui battent le pavé en se remplissant les poches en lieu et place des municipalités qui, à travers le Gouvernorat ne font rien en matière de construction et d’aménagement de toilettes publiques.
Interrogés, les directeurs régionaux de Conakry chargés des questions d’hygiène et salubrité publiques sont unanimes à reconnaitre ce manque notoire de lieux d’aisances à Conakry.
La campagne de déguerpissement en cours devrait en tenir compte, ne serait ce que doter pour un premier temps, la commune de Kaloum, où se trouvent concentrés tous les départements ministériels et leurs directions générales, en vue de soulager les uns et les autres.
AGP/12/02/016 MYS/FDF/ST