Conakry, 04 fév (AGP)- Le PDG de la Société Hamana SA, Mohamed Kourouma a animé une conférence, mercredi, 03 février 2016, à la Maison de la presse de Conakry, pour annoncer l’intention de sa société de porter plainte contre le président de la Cour Suprême de la République de Guinée, pour le jugement rendu sur l’affaire concernant 27.000 tonnes de riz commandées par Hamana.
Le PDG de la société Hamana, Mohamed Kourouma a rappelé : «en 2012, la société Hamana a fait une commende de 27 000 tonnes de riz alizé auprès de la société Lt Food de droit indien. La marchandise est arrivée au Port de Conakry avec la quantité commandée. Conformément aux lois et règlements en République de Guinée,
nous avons fait appel à la société TRANSCO pour la prestation. Les opérations ont porté, notamment sur la manutention, le transit et le transport de la marchandise vers nos magasins de stockage à Madina. Le montant de cette prestation qui s’élève à hauteur de trois milliards deux cent quarante huit millions quatre cent soixante douze mille francs guinéens (3.248.472.000 FG) a été payé par Hamana».
Il a ajouté : «au cours du déchargement de la cargaison, contre toute attente, M. Alsény Barry, PDG de la société SAFRICOM assigna notre société en justice, prétextant avoir 5000 tonnes de riz dans notre marchandise. A l’époque, Me Christian Sow était le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
La justice a autorisé SAFRICOM à prendre les 5000 tonnes de riz et cela sans aucun connaissement. C’est dans cette optique que nous avons fait appel à ce jugement. Le dossier à été renvoyé devant la Cour Suprême. A ce niveau, après explication, le président de cette institution a fait savoir qu’il ne peut pas empêcher SAFRICOM à prendre les 5000 tonnes de riz. Et en définitif, SAFRICOM a pris cette quantité».
Selon le PDG de Hamana, «sur les 27.000 tonnes de riz commandées, sa société n’a reçu que 17.265 tonnes. Les deux juridictions, notamment le Tribunal de Première Instance de Kaloum et la Cour d’Appel de Conakry ont ordonné le retrait des 5000 tonnes par la société SAFRICOM.
C’est ainsi que nous avons aussitôt introduit un sursis d’exécution à la Cour Suprême, qui a rejeté la requête. Nous considérons que le jugement n’a pas été bien rendu».
AGP/03/02/016 AT/KS/FDF/ST