Depuis samedi dernier, les communautés Toma et Mania se disputent le patriarcat de la préfecture de Macenta. A la suite de ce conflit, onze personnes ont été tuées, une trentaine de blessés et des dégâts matériels importants ont été enregistrés. Face à cette situation, les ressortissants de cette localité vivant à Conakry à travers une déclaration ont invité leurs frères et sœurs à l'apaisement. Ils ont également demandé à l'Etat de faire la lumière sur toutes ces violences.
La Coalition des Associations des Jeunes de Macenta Pour le Développement a constaté avec regret les violences survenues, le samedi, 26 au dimanche, 27 décembre 2020, dans la commune urbaine de Macenta.
Nous jeunes de Macenta réunis en coalition déplorons cette déchirure du tissu social et condamnons fermement ces actes de violences inhabituelles entre nos deux communautés.
Depuis des siècles, Tomas et Manias vivent ensemble dans la paix, la concorde et la convivialité. Cela se manifeste par le mariage et le brassage culturel entre les deux Communautés.
A cette douloureuse occasion, la CAJEMAD lance un appel à toutes les filles et tous les fils résidents et ressortissants de Macenta au calme et à la retenue.
Nous demandons à tous de s'impliquer pour la restauration de la paix et l'entente mutuelle qui a caractérisé le vivre ensemble de
nos ancêtres. Rien ne peut-être construit sans la paix. Par conséquent, nous devons privilégier le dialogue pour faire de chez nous un havre de paix afin que notre préfecture puisse connaitre un bon développement économique.
Ainsi, la CAJEMAD présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaite prompte rétablissement aux blessés.
Par ailleurs, la Coalition des Associations des Jeunes de Macenta pour le Développement-CAJEMAD demande au gouvernement de faire toute la lumière sur ces cas d'affrontement entre nos communautés.
Vive la paix ! Vive la cohésion sociale
Que Dieu bénisse la Guinée ! Que Dieu bénisse Macenta
Je vous remercie.
Fait à Conakry, le 28 décembre 2020