Réagissant, au document du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) qui menace d’aller en grève, le ministre guinéen de l’Education a qualifié le lundi, «d’excès», les nouvelles réclamations du syndicat.
« Dans le document déposé, faisant des réclamations, nous avons pu lire qu’ils demandent le recrutement sans conditions des enseignants se disant contractuels », révèle Mory Sangaré, qui animait une conférence de presse sur le bilan des huit dernières années de son département.
« Le statut de la fonction publique dit que le recrutement doit se faire par voie de concours », a fait savoir le ministre de l’Education.
Quant aux autres revendications du SLECG, notamment l’augmentation du salaire des enseignants à 8 000 000 GNF, « force est de constater que dans l’accord
qui a conduit à la levée du mot d’ordre de grève, nulle part, il n’est mentionné quelque part, concernant les 8.000.000 GNF. Si aujourd’hui le syndicat se relève pour parler de 8.000.000, je pense que c’est un problème. Il faut que nos partenaires syndicats acceptent de laisser-fonctionner les écoles. De trouver d’autres approches de solutions que l’arrêt total des cours. Je pense qu’ils sont dans l’excès », martèle Mory Sangaré.
Sadjo Diallo