Ce matin, je rends hommage à ces braves femmes qui évoluent dans l’anonymat. Ces battantes qui évoluent sans aucune assistance mais qui, pourtant, se démerdent à qui mieux mieux. Ces Guinéennes se lèvent au premier chant du coq, se lancent sans se lamenter à la quête de la pitance familiale.
Dans les marchés comme dans les bureaux, aux champs ou dans les mines, elles sont partout. Elles contribuent au développement du pays, et œuvrent au bonheur de la société.
Dans les marchés comme dans nos rues, elles se battent au milieu du vacarme, des klaxons et des badauds. Accrochées à ce commerce bon marché, elles portent tous les espoirs d’une vie meilleure.
Femme de Guinée, cette dure, consignée dans les bureaux, aux travaux de bas étage, rémunérée à la légère. Une paie de misère contre un sacrifice pourtant élevé. Je loue ton courage sans cesse renouvelé.
Toi qui excelles dans les champs où ta bravoure est sans reproche. Nos vaillants griots, gardiens de l’histoire, ne sont d’ailleurs jamais avares de compliments pour te sublimer.
Femme de Guinée, le dur labeur des mines n’a non plus de secret pour toi. La légende de ta force et de ta bravoure court d’ailleurs par monts et vaux, transgressant les frontières nationales.
Oui, j’ose à peine évoquer ton dévouement pour le bien-être de la maisonnée, sans écraser une larme, tant ta place est à l’opposé de ton énorme tâche quotidienne.
A présent, j’exhorte tous à plus de gratitude et de respect pour nos mères, nos sœurs, nos tantes. Levons-nous, tous, comme un seul homme, pour soutenir ces êtres qui incarnent tant de générosité et de courage.
A chacun sa partition ! A l’État de créer un environnement apaisant, réconfortant et favorable à nos braves guerrières.
Leurs initiatives doivent être portées et soutenues à tous les niveaux. Dans nos foyers, prière aux maris, aux frères et pères d’être diligents, avenants et aimables pour nos femmes, mères et sœurs.
Hommage aux Guinéennes, l’épine dorsale de notre société.
Algassimou Baldé