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Président de la ligue pour les droits et la démocratie en Afrique (LIDDA) joint par téléphone par un de nos reporters la semaine précédente, Mamdy Kaba revient sur la chute du régime Condé le 5 septembre 2021. Pour Mamadi Kaba ce coup de force est salutaire dans la mesure ou s’il n’y avait pas ce coup d’Etat peut-être quelque chose d’ahurissant pourrait se produire. Pour une transition réussie selon lui, une année suffi à condition que les acteurs politiques taisent leurs divergences et se mettent ensemble avec la société civile pour accompagner la transition. Interview.
Bonjour M. Kaba : comment vous pouvez expliquer qu’Alpha Condé soit isolé au point pratiquement en trois jours qu’on puisse perpétrer un coup d’Etat contre lui ? :
« Le coup d’Etat n’est pas préparé en trois jours. Vous le savez mieux que moi depuis avant le double scrutin, des bruits couraient. Il y avait des inquiétudes, des préoccupations, il y avait un blocage. Un blocage. Tout a été fait pour que le président évolue dans le sens de la décrispation, mais malheureusement ça n’a pas été le cas. Il y avait de blocage, il y avait des frustrations, il y avait des humiliations. Des leaders importants sont privés de liberté de mouvement, des leaders de la société civile en prison ; des rapports accablants à travers le monde contre la Guinée, finalement le président était tout seul avec ses amis.
Le peuple vivait sa frustration. Il était évident qu’en pareil situation, un coup d’Etat militaire n’est pas du tout évitable parce que l’armée doit avoir peur la réaction du peuple. Une fois que l’armée comprend que le peuple est désabusé ; que le pouvoir est affaibli et isolé ; les coup d’Etat sont prévisibles. Je ne pense pas qu’il y ait une main noire derrière. Le contexte se prêtait à ce coup de force. C’est le contexte qui a favorisé le Coup d’Etat parce que, s’il n’y avait pas coup d’Etat peut-être qu’il y aurait pire après. Les manifestations qui se programmaient pourrait donner lieu à des très grandes instabilités si le contexte dans lequel le peuple se trouvait. Je pense que le coup d’Etat était inévitable parce qu’il a permis d’éviter le pire.
A vous entendre c’est comme si Alpha Condé a été victime à l’usure du pouvoir qui se manifestait par une certaine arrogance et un essoufflement, maintenant qu’il y a
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Possible rapprochement entre l’ANAD, l’UFR et PEDN de Lansana Kouyaté pour dit-on lutter contre la mal gouvernance, la dictature et la violation des droits humains. C’est le remeurs qui a fait couler l’ancre et la salive dans la cité en ce début de semaine. Invité par nos confrères de FIM FM, ce mardi, 30 août 2021 pour éclairer les lanternes des citoyens. Le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) confirme l’existence de la démarche, selon lui, elle vise à rapprocher les trois entités supposées êtres les grandes partis (l’ANAD, les partis politiques membres du FNDC, dont l’UFR et PEDN).
Pour Cellou Dalein Diallo même si cette initiative ne vient pas de lui, elle est quand même salutaire, la démarche va permettre de rassembler les plus grand partis politiques et la société civile pour former une forte coalition contre la dictature, contre la délinquance électorale, contre la violence récurrente de la violation des droits humaines et lutter pour la libération des prisonniers politiques. Interview.
Bonjour M. Diallo : On apprend que vous seriez en phase de vous rapprocher un peu plus sur le plan politique les autres anciens premier ministre qui sont : M. Sidya Touré et M. Lansana Kouyaté et de l’autres côtés, on apprend que ce rapprochement ne serait pas de l’avis de tout le monde au sein de l’ANAD. Qu’en est-il réellement ?
Effectivement il y a des pourparlers qui ont été engagés entre les partis politiques membres de l’ANAD et les partis politiques membres du FNDC à savoir le parti de M. Aliou Bah le MoDel, le parti de Lansana Kouyaté le PEDN et le parti de l’ancien premier ministre M. Sidya Touré de l’UFR. Ce pourparler continue pour voir quel type de coopération on peut développer entre les partis de l’ANAD et les partis politiques membres du FNDC, c’est une réalité. Mais dire que certaines parties de l’ANAD ne sont pas d’accord, ce n’est pas du tout vrai. Il faut dire qu’il n’y a aucune divergence à cet égard. Lorsque la démarche des facilitateurs a été déclenchée, nous avons été saisis. Nous nous sommes réunis au sein de l’ANAD pour savoir qu’est-ce qu’on fait et c’est à l’unanimité qu’on a décidé de discuter.
Vous parlez des facilitateurs qui sont-ils ces facilitateurs ?
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Joint par téléphone par FIM FM le vendredi dernier, le reggae man Ivoirien s’exprimait sur la demande de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) la remise en liberté l’ex-chef d’Etat Guinéen (Alpha Condé) après le coup d’Etat qui a renversé son régime. Et le retour du pays à l’ordre constitutionnel. Tiken Jah Fakoly n’est pas allé au dos de la cuillère pour tirer à boulet rouge sur cette institution sous-régionale qu’il qualifie de bande de copains.
Interrogé sur le sujet, Tiken dégaine sur le régime Condé. « Je pense qu’Alpha Condé doit être jugé, il faut qu’il vienne s’expliquer comment tous ces manifestants ont été tués, parce que la conscience humaine a besoin d’exemple, si on ne corrige pas les erreurs, on va toujours continuer à faire des erreurs. J’espère que les Guinéens seront ensemble pour bannir l’ethnocentrisme », a-t-il conseillé.
Tant qu’il y aura poursuit-il de problème entre peulh et malinké en Guinée, les Guinéens ne s’en sortiront pas. Ce coup d’Etat est salutaire. « J’ai vu peul et Malinké danser, tout le monde était fatigué d’Alpha condé parce qu’il avait piétiné la démocratie. Si les Guinéens restent divisés, quel que soit celui viendra, il va faire comme Alpha Condé l’a fait., c’est un coup d’Etat populaire et salutaire. Malheureusement, l’opposant historique est entré dans l’histoire dans la petite porte », regrette l’artiste
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L’ex-président de la délégation spéciale de Kindia était l’invité spécial de nos confrères de la radio Fim FM ce 14 septembre 2021. Au cours de cet entretien Abdoulaye Bah s’est exprimé sur le sort d’Alpha Condé après le coup d’Etat du 5 septembre, les principes de sa libération édicté par la CEDEAO et les calvaires des prisonniers à la maison centrale.
Accusé d’avoir violé les restrictions de son régime de liberté surveillé et réincarcéré à la maison centrale de Conakry un second séjour carcéral finalement écourté le 16 septembre dernier, soit 48 heures après le coup d’Etat du Colonel Mamadi Doumbouya. Abdoulaye Bah interrogé sur le sujet a d’abord raconté les tristes calvaires des prisonniers à la maison centrale. « Il y a des accusés à la maison centrale qui n’ont jamais vu un juge depuis 7 ans ». a-t-il révélé entre autres. Interview.
Bonjour M. Bah Comment vous avez accueilli le coup de force du 5 septembre qui a déposé Alpha Condé.
Permettez-moi de rappeler ceci. La prison n’est pas un lieu d’intimidation ni des destructions, c’est un établissement de correction : Il y a des gens à la maison centrale qui sont accusés de tentative de viol, il n’a pas eu d’enquête depuis 12 années. Vous avez des gens qui sont accusés, qui ont été amenés à cause d’une transaction financière qui relève de droit commercial depuis 5 ans. On vous envoie à la sureté, on vous oublie. Il y a des gens là-bas qui n’ont plus de famille comme le jeune Mohamed Boké. Boké, il est venu à la maison centrale, il avait 14 ans. Aujourd’hui, il a trentaine. On vous vous envoie en pison, on vous oublie.
A l’intention de vous les populations guinéennes. Monsieur les autorités vos prisons abimes l’avenir de la nation. La calle mineure, il y a plus de 400 jeunes. Ils échouent comme sur la plage des épaves. La prison est un établissement public de sanction, de correction et de réassertions. La prison est nécessaire pour la société mais pour ceux qui violent les lois de la nation ou qui cause tore aux concitoyens. Il faut corriger, il faut sanctionner, pour ne pas que certains fassent objet de violences.
L’alimentation.
Vous avez un seul repas par jour ; et quelle qualité de riz qu’on vous envoie, avec quelle sauce « Ngbontet » et « yoka bourakhaye ». On vous envoie ça dans des bassines d’aluminium qu’on utilise dans les baptêmes ou mariage. On transfère ça vers midi-treize heures. C’est l’œil qui mange avant la bouche, c’est tellement mal fait, vous n’avez même pas envie de regarder. Or, il y a un budget pour les prisonniers. Les gens sont entassés comme du bétail. Forcément la promiscuité aidant, les maladies sont facilement rependues. C’est indescriptible, et c’est inhumain.
Nous, on avait la chance d’avoir la famille qui nous envoyait à manger, de l’eau qui ne venait pas de de l’intérieur. Malgré cela, on a été malade. Quand vous vivez dans un endroit pareil, vous tombez malade parce que les conditions de vies ne sont pas les meilleurs. En ce qui me concerne on
Add a comment(Édito FIM FM de Mamadou Dian Baldé)
Décidément, l’ancien locataire du palais Sekhoutoureya ne semble toujours pas s’être remis de ses émotions, depuis son éviction du pouvoir par le Conseil National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD). Après s’être muré dans un silence de cimetière, on a dorénavant affaire à un Alpha Condé en veine de confidence. Avec l’âme du combattant politique qu’on lui reconnaît, le champion du RPG essaie de s’accrocher à une branche, en se défaussant sur femmes, qu’il accuse de l’avoir poussé dans la tentation du troisième mandat. Ce mandat de trop, qui lui a été fatal. Un baroud de déshonneur dont il n’avait pas besoin.
Quand le pouvoir vous échappe, le revers est difficile à supporter. Il s’agit là d’une vérité universelle. Le traumatisme devient encore plus profond, si le monarque déchu est un friand de l’exercice solitaire du pouvoir. Comme c’est le cas pour l’ex locataire du palais présidentiel.
Que même ses amis des durs moments de galère avaient du mal à reconnaître, durant son magistère. Tant l’homme avait, selon eux, fini par céder aux sirènes de l’autocratie.
C’est donc un président qui, à force d’avoir les yeux en face des trous, a fini par s’enliser dans les ornières.
Comme le dit l’adage je cite: ” plus on suit ses passions, plus on se fourvoie”.
Alpha ne peut donc s’en prendre qu’à lui-même, pour cette fin digne d’un personnage scorsesien.
Mais l’opposant historique a du mal à se résoudre à passer sous les fourches caudines d’une junte qu’il a lui-même enfanté, réclamer sa démission. Après tout, quand il s’agit de sauver la république, le sacrifice n’est jamais de trop. N’est-ce pas Brutus, fils de César, qui prit sur lui de mettre fin aux jours de son géniteur. Alpha Condé ne saurait l’ignorer, en tant que sorbonnard.
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