Ahmed Sékou Traoré, dissident du RPG-arc-en-ciel, dirige aujourd’hui le Collectif des acteurs pour la République (CAR), qu’il désigne comme une plate forme d’action sociale.
M. Traoré a été du mouvement, avec Bah Oury, vice-président exclu de l’UFDG, qui a jugé bon de commémorer récemment le 22 janvier 2007. Date à laquelle beaucoup de Guinéens sont tombés sous les balles des forces de l’ordre. Alors qu’ils réclamaient aux gouvernants une meilleure condition de vie et d’existence qui soit.
‘’Nous nous sommes dit qu’il fallait continuer la lutte. Parce qu’aujourd’hui, nous constatons les mêmes violations des droits de l’homme, le recul de la démocratie et l’impunité continuent de plus belle », a nous confié l’ancien vice-Maire de Ratoma dans un bref entretient téléphonique réalisé la semaine dernière.
Parce que, dit-il, y a plus de sept (7) ans que ‘’nous peinons à organiser les élections communales. Et pire, nous entendons des paroles du genre ‘un troisième mandat.’ Si certains pensent aujourd’hui qu’ils peuvent défier les syndicats et la société civile, il faut qu’on leur montre qu’on ne peut pas défier le CAR’, jure-t-il.
Et d’ajouter : ‘’c’est dire au peuple de Guinée de continuer à espérer, rien n’est perdu. L’engagement aussi doit venir de tous les citoyens. La raisons valable de notre lutte c’est que maintenant les élections communales soient organisées. C’est un droit civique. Le vote est citoyen. Ceux qui parlent du troisième mandat, nous nous érigeons contre cela’’.
Ben Yussef