Selon des indiscrétions généralement bien informées, l’ancien exilé politique, Bah Oury, aurait discrètement rencontré le président de l’Assemblée nationale, Claude Kory Kondiano, deuxième personnalité politique du pays, cinq mois après leur premier tête-à-tête.
Si la première rencontre en février s’inscrivait purement dans le cadre d’une visite de courtoisie (Photo crédit archives), cette fois-ci, après l’échec des tracts, Bah Oury, en aurait profité pour, dit-on, déposer une requête demandant la levée de l’immunité parlementaire du chef de l’opposition.
Bénéficiant d’une immunité parlementaire en sa qualité de député, le procureur de la république a besoin du quitus de l’assemblée nationale pour engager des poursuites contre le leader de l’UFDG dans le dossier de l’assassinat du journaliste Mohamed Diallo.
Pour le besoin du recoupement, la rédaction de Guinéenews tente de joindre Claude Kory Kondiano depuis 48h. Par trois fois, celui-ci a promis de nous répondre. Depuis, rien.
Accusé de coup d’Etat, contraint à l’exil, condamné par contumace, gracié mais pas amnistié, Bah Oury, connu pour ses appels à l’insurrection populaire, se serait également retourné vers le ministère de la justice, qu’il vilipendait depuis son exil en France.
Après que ses avocats aient annoncé de la prétendue inculpation de Souley Thianguel, Bah Oury n’aurait pas aimé la dernière sortie médiatique du parquet. Et il l'aurait fait savoir au garde des sceaux.
Par ces démarches, Bah Oury semble prouver sa bonne foi envers le régime actuel.
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