Dans une interview à Afrik.com le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) évoque ‘’l’arme’’ de Bah Oury lors de l’évènement du vendredi qui a conduit à l’assassinat du journaliste Elhadj Mohamed Diallo. Lisez !
« Je suis arrivé au siège bien avant lui (ndlr : Bah Oury). J’ai ouvert la réunion, le portail a été fermé. Quelque temps après, j’ai entendu du bruit à l’extérieur. J’ai continué le débat et puis il y a eu des jets de pierres sur le toit de la maison. J’ai dû suspendre la réunion. Entretemps, une dame est venue affolée. Elle a dit que Bah Oury était armé et qu’il fallait que je quitte les lieux par les concessions voisines. J’ai refusé de sortir. L’enceinte étant fermé, je ne pouvais rien apercevoir de ce qui se passait dehors. Quelque temps après, on m’a dit que les assaillants étaient partis et on a repris la réunion.
Lorsqu’on a repris la réunion, un peu après, j’ai levé la séance et rejoint mon domicile. Quelque temps après, on m’a dit qu’un journaliste avait été atteint lors des affrontements. Entretemps, on m’a dit à plusieurs reprises que j’ai eu de la chance parce que Bah Oury était armé. Lorsqu’on m’a annoncé q’un journaliste avait succombé à ses blessures plus tard, j’ai désigné les responsables du parti qui sont allés à la morgue»
Abdoul Latif