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Le RPG Arc-en-Ciel s'érige en défenseur de l'héritage d'Alpha Condé, répondant vigoureusement aux critiques qui fusent depuis le coup d'État du 5 septembre 2021. Les responsables du parti estiment que les justifications avancées pour justifier le renversement de l’ancien président sont de moins en moins crédibles, et que même les plus ardents détracteurs commencent à en prendre conscience.

Marc Yombouno, ancien ministre et figure de proue du RPG, rappelle que le détournement de fonds publics est un phénomène universel, présent dans toutes les gouvernances. « La justice doit appliquer la loi avec rigueur », déclare-t-il lors d’une récente intervention.

Yombouno remet en question les motifs ayant conduit au coup d'État. « Le temps est le meilleur juge », soutient-il. « À l’époque, affirmer que les raisons invoquées pour renverser Alpha Condé étaient infondées aurait été difficile à croire. La pression médiatique était telle qu’elle occultait toute nuance sur la gestion du professeur Condé. »

Les accusations à l'encontre de l'ancien président portaient sur des allégations de détournement de fonds, de politisation des institutions et de la quête d'un troisième mandat. Toutefois, Yombouno affirme qu'Alpha Condé a agi dans le respect des procédures établies. « Le professeur a prêté serment sur la Constitution de 2010, qui n'autorise pas un troisième mandat. Cependant, il a organisé un référendum pour instaurer une nouvelle Constitution, conformément à la charte de l’Union africaine sur la démocratie. La majorité des Guinéens a voté en faveur de ce changement. Pourquoi alors dévaloriser cette voix en évoquant un “troisième mandat” ? »

Sur la question des détournements de fonds, Yombouno se montre pragmatique. « Quel pays est exempt de détournements ? » interroge-t-il. Selon lui, il incombe à la justice de punir la corruption, et non à des militaires de renverser un gouvernement.

« Depuis notre indépendance en 1958, les lois guinéennes prévoient des sanctions contre la mauvaise gestion. Si des détournements ont eu lieu, il appartient à la justice de faire son travail. Un coup d'État n’est pas la solution. »

Il conclut sur une note d’importance : respecter les institutions et la légalité. « Dans un État de droit, il n’est pas acceptable de renverser un gouvernement sous prétexte d’un soupçon. Laissons la loi suivre son cours. »

Cette déclaration du RPG Arc-en-Ciel souligne la persistance des divisions autour de la chute d’Alpha Condé et met en lumière les défis que la justice guinéenne doit relever dans la lutte contre la corruption.

Algassimou L Diallo