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Dans un entretien accordé à nos confrères de FIM FM ce vendredi 31 mars 2023, Moalim Touré, l'un des conseillers de l'ancien président Alpha Condé, a fustigé les propos tenus par le Kountigui de la Basse Côte, Elhadj Sékhouna Soumah, affirmant que celui-ci doit son titre à Kassory et Alpha Condé.

Lors de cette interview, Moalim Touré a été interrogé sur la déclaration d'Elhadj Sékhouna Soumah qui avait déclaré : "Tu nous a gagez et je te garantis que tu sortiras de Sékhoutoureya sous les balles". Il a confirmé qu'Elhadj Sékhouna est bien le Kountigui de la Basse Guinée.

Il est vrai qu'El Hadj Sékhouna est Kountigui de la Basse Guinée. J'étais présent depuis la conception du socle jusqu'à la finition du mur et de la clôture. Cela signifie qu'Elhadj Sékhouna a été choisi devant moi.

Comment est-il devenu Kountigui ? Tout d'abord, il n'était pas candidat après le décès d'Elhadj Mamoudou Soumah, qui était le Kountigui de la Basse Guinée. C'était un vieil homme très sage, la preuve en est que personne ne l'a jamais vu aux côtés d'un chef ou devant une caméra pendant toutes les années qu'il a passées sur son trône royal de la Basse Côte. Personne ne l'a jamais vu chez quelqu'un. Paix à son âme !

Après le décès d'Elhadj Mamoudou, 98% des personnes ont décidé de lancer une véritable campagne électorale pour élire un Kountigui qui pourrait le remplacer. C'est alors qu'il y a eu des murmures, car la popularité du feu général Facinet Touré était à son apogée.

El Hadj Sékhouna a choisi Seidna Alya, l'imam d'Enta Marché qui était également l'inspecteur général de la Ligue communale de Matoto. Il avait une forte responsabilité à la Ligue islamique que je connais très bien. Ensuite, il est allé voir le Premier ministre de l'époque, le Dr Kassory Fofana, pour obtenir son soutien.

Pour beaucoup de gens, c'était le feu Facinet qui était positionné pour succéder à Elhadj Mamoudou Soumah, mais le président Alpha Condé nous a dit qu'il ne voulait pas que Facinet devienne Kountigui. C'est la vérité.

Comme vous le savez, le poste de Kountigui de la Basse Côte est un poste privilégié. Je ne savais pas que c'était un poste important avant de me lancer dans la conquête de ce trône en faveur d'El Hadj Sékhouna Soumah. J'ai rencontré beaucoup de difficultés, car j'étais le facilitateur parmi la commission et j'étais le plus jeune. »

Avant cela, Elhadj Sékhouna Soumah avait promis à Kassory qu'il l'accompagnerait en tant que Premier ministre, car ils étaient comme des frères. Ce qui m'a touché, c'est que je n'arrive pas à comprendre comment il a pu jurer sur le Coran de nous accompagner politiquement et socialement, alors qu'il avait pris cet engagement envers Kassory. Cela a rassuré le Premier ministre de l'époque, et c'est ainsi que la machine a été mise en marche pour nommer Elhadj Sékhouna Soumah Kountigui de la Basse Guinée. Honnêtement, je jure sur le Coran que si Elhadj Sékhouna est devenu Kountigui de la Basse Côte, c'est grâce à Kassory et Alpha Condé.

En ce qui concerne la relation entre le Kountigui de la Basse Guinée et Alpha, ils étaient au départ comme un oncle et son neveu, avec beaucoup de belles paroles et de respect mutuel. J'ai été très surpris du changement brusque chez le Kountigui à la dernière minute. Entre Alpha Condé et Elhadj Sekhouna, la haine est très profonde, comme en témoignent les propos qu'il a tenus : "tu nous as gagnés, mais je te garantis que tu sortiras de Sékhoutoureya sous les balles". Alpha Condé que je connais, et que vous connaissez. Est-ce qu’Elhadj Sekhouna pourrait aller à Sekhoutourea s'asseoir devant Alpha, le fixer dans les yeux et lui dire que ce sont les balles qui vont le déloger ? Je ne pense pas.

C'est vrai qu'ils (les sages…ndlr) ont été gagés, j’assumer mes propos. Si vous étiez à la place d'Alpha Condé, vous comprendriez sa colère incontrôlable qui a été déclenchée entre lui et Elhadj Sekhouna Soumah, provoquée par ce dernier. Je vais vous dire comment : Elhadj Sekhouna a été le concepteur du référendum pour le fameux troisième mandat, et pour la première fois, j'ai entendu parler de cela de la bouche du Kountigui de la Basse Côte, en 2017.

Ecoutez bien, Kassory m'a demandé de le rencontrer à la primature. Quand je suis arrivé chez lui, il m'a demandé de monter dans sa voiture de commandement et de contacter mon père, car il avait appelé le président trois fois mais n'avait pas réussi à le contacter. En présence de Kassory, j'ai appelé mon père, mais le président ne savait pas que le téléphone était sur haut-parleur. Mon père a exposé le cas, et le président a demandé si le Kountigui avait expliqué pourquoi il voulait le voir.

J'ai répondu par l'affirmative, disant qu'il voulait le remercier pour avoir reconduit Kassory et pour avoir tenu sa promesse en nommant Aly Jamal à la tête de la Ligue Islamique. À ce moment-là, le président a répondu qu'il n'avait pas besoin de venir. Mais quand j'ai dit qu'il y avait quelque chose d'important

J'ai dit : "Monsieur le Président, il n'y a pas que cela. Il y a un problème qu'il ne peut pas nous expliquer." Il a répondu : "Il y a quelque chose de très important pour le pays." C'est à ce moment-là que le Président a dit : "Bon, qu'il vienne."

Je ne citerai pas les noms des personnes présentes, mais je peux citer le nom de Kassory et de l'Imam Saïdna Alya, qui étaient également présents. Ces deux personnes sont toujours en vie et peuvent témoigner.

Arrivé à Sékhoutouya, il a dit au Président : "Mon oncle, je suis venu te dire merci. Que Dieu te bénisse pour tout ce que tu as fait pour les gens de la Basse-Côte. Mais, Président, il y a une chose que je dois te dire. Aujourd'hui est un grand jour. Je vais te faire une déclaration. Kassory n'est pas au courant, personne n'est au courant, mais moi, pour te montrer ma fidélité, je dois te dire que c'est grâce à un Malinké, Mouloukou Souleymane, que le feu Général Lansana Conté a reçu son référendum en 1993.

 Donc, il y a une dette morale, une dette de sagesse, de noblesse envers les Malinkés. Il est temps pour nous de rembourser. Laisse les Soussous rembourser cette dette envers les Malinkés. Organisant le référendum pour ton troisième mandat."

Je me rappelle du regard du Président ce jour-là. Il a regardé Kassory et a dit : "Ah ! Kassory, vous êtes là pour ça ?" avec un ton un peu serré, parce que le Président lui-même était surpris par cette proposition. Nous parlons de 2016-2017. Kassory a répondu : "Grand frère, moi aussi, mais nous sommes en 2016-2017. Il reste encore trois ans. Nous avons le temps de réfléchir à ça, et puis il ne faut pas que cela perturbe le projet que nous venons de déclencher. Si cela te ressemble, il n'y a pas de problème. À partir de 2018-2019, nous pourrons en reparler si Dieu nous donne longue vie. Nous t'accompagnerons dans la fidélité."

Quand nous sommes sortis, honnêtement, Kassory n'était pas à l'aise. Honnêtement, le Président était content. Je vous dis tout, entre 2017-2018, moi-même, Elhadj Sekhouna Soumah Kountigui et Saïdna Alya sommes entrés dans la danse, et c'est à partir de ce jour que le programme de référendum a commencé. J'ai présidé les élections présidentielles de 2020 à Matoto.

Pour revenir au propos de Kountigui, je condamne ces propos, ce ne sont pas des propos de Kountigui. Encore une fois, le professeur Alpha Condé lui avait donné trois 4x4 et une somme d'argent, mais je me réserve le droit de ne pas tout dire. Je vous explique la première sortie de Kountigui de la Basse-Côte vers les 8 préfectures, pour faire la campagne pour le troisième mandat, le budget était de 500 millions de GNF, c'est à moi que le président a remis cette somme pour la lui remettre. Il a reçu cet argent pour aller faire campagne en faveur du troisième mandat. Si quelqu'un vous fait ça et qu'aujourd'hui il est dans une telle situation, il n'est pas normal de le trahir.

Je vais vous dire où le divorce a commencé. Vous savez, quand nous avons réuni plus de 500 imams ici à Dubréka chez Elhadj Sekhouna, ce jour-là, tous les fils de la Basse-Côte, presque tous ceux qui ont accompagné Alpha dans son projet de référendum et pour le troisième mandat étaient présents. Je me souviens, nous avons remis 200 millions de GNF à ceux qui ont lu le Coran. Il m'a dit : "Écoute, appelle ton père et dis-lui que ces 500 millions sont peu, au minimum, ceux qui ont lu le Coran doivent recevoir un million." Nous avons donc fait le calcul, chacun aurait pu recevoir 400 000 GNF et quelques, et nous avons arrondi à 500 000 GNF.

J'ai accepté et j'ai appelé mon père pour lui demander d'envoyer 300 millions, ce qui permettrait à chacun de recevoir un million. Chose faite, j'ai appelé le président. Au lieu de lui demander 300 millions, j'ai demandé 400 millions. Il a demandé pourquoi. J'ai dit : "C'est pour les personnes qui ont lu le Coran." Il a répondu : "J'ai envoyé 200 millions." J'ai répondu : "Oui, mais quand nous avons partagé les 200 millions, donner 400 000 GNF à un imam qui s'est déplacé jusqu'à Boffa était peu. Je vous dis, les gens sont venus de partout, dans les 8 préfectures : Télémilé, Kindia, Coyah, Boffa, Fria, Dubréka, Forékaria et Boké. Toutes les 8 préfectures de la Basse-Côte étaient représentées. Cela montre l'ambiance entre le président et le Kountigui était vraiment bonne. Mais le divorce entre les deux, je vous le dis, c'est à cause de l'argent.

Sekhouna a demandé plus. Il y a eu la deuxième étape, cette deuxième étape consistait à faire la sensibilisation sous-marine pour le troisième mandat, c'était le code : « sensibilisation sous-marine ». Le budget était de 2 milliards de GNF. Le président a dit : "Quoi ? Si c'est du commerce, je ne suis pas dans ça. Vous connaissez mon père, "C'est là que les problèmes ont commencé, c’est là où il y a eu le vrai divorce’’.

Quand il a demandé, en bon soussous, "debout, la basse Guinée, la forêt, la moyenne Guinée, celui qui n'a pas de fusil n'a qu'à prendre des bâtons pour chasser le régime d'Alpha Condé", il n'avait pas besoin de dire cela. Ce genre de propos, suivi de grandes réunions chez lui, a provoqué la colère du gouvernement à l'époque. -, j'ai condamné l'attitude de notre Kontigui. - d'ailleurs, c'est ce qui m'a poussé à faire l'émission "Seinsein Falait" sur une radio locale. Est-ce que le propos d'El Hadj Sékhouna était bien ? Quelqu'un qui vous a offert trois (3) cadeaux PUCK OP, si quelque chose de malheureux lui arrive, quel que soit votre différend, il faut avoir de la compassion pour lui."

Transcrit par Algassimou  Diallo.