Le front national pour la défense de la constitution FNDC dissoute le 09 aout dernier par un arrêt du gouvernement de la transition (CNRD), appelle à une série de manifestations le 18 et 19 octobre 2022 sur toute l’étendue du territoire nationale. Sékou Koundounou le responsable des stratégies et planifications du front anti 3ème mandat, joint par téléphone par nos confrères de FIM FM ce samedi, 08 octobre 2022 reproche le CNRD d’une gestion unilatérale de la transition. D’être dans une désorientation systématique de la transition qui tend vers une transition de développement. Et par les moyens légaux tient à se battre comme un diable jusqu’au retour à l’ordre constitutionnelle.
Alors que beaucoup d'observateurs disent qu’un nouveau cadre de dialogue a été institué pour donner une chance aux discussions qui vont s’ouvrir très bientôt, le Front anti 3ème mandat envisage une série des manifestations de 18 au 19 octobre sur toute l’étendue du territoire nationale.
Sur la base de décisions qui ont été prises par la CEDEAO lors de son sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernements tenus le 24 septembre dernier à New York au cours de laquelle l’institution sous régionale a engagé une série de sanction progressive à l’encontre de la junte militaire, mais aussi les menaces prochaines qui pèsent sur la Guinée si le CNRD ne parvient pas réunir les conditions idoines d’un dialogue inclusif et sincère entre les forces vives de la nation y compris le CNRD. La défiance de la junte vis-à-vis de la communauté internationale mais plus particulièrement de la CEDEAO. Le mépris de dédain de la junte militaire face aux forces patriotiques du pays notamment des acteurs de la société civile opposés
à la conduite de la transition en cours, ainsi qu’au mépris du droit et aux règles procédurales, emprisonnement de bon nombre des citoyens au Côté de la maison centrale notamment : le coordinateur national du FNDC en l’occurrence Foniket Manguet, le responsable des opérations, le sieur Ibrahima Diallo. Le secrétaire exécutif de l’UFR Saikou Yaya Barry alité actuellement à l’hôpital Ignace Denn. Et tous les autres détenus politiques sans aucun procès, sans aucune procédure, qui sont détenus vaille que vaille, constitue, selon le Front une désorientation systématique de la transition qui tend vers une transition de développement, oubliant systématiquement une transition ou tous les Guinéens doivent s’appliquer pour le retour à l’ordre constitutionnelle.
Voilà les motifs pour lesquels Sékou Koundouno et ses acolytes appellent à une série de Mobilisation contre la junte en guinée dans les jours avenir et ils exigent : « Nous exigeons que les otages qui sont détenus injustement du côté de la maison centrale ; je parle du coordinateur général du FNDC et tous les autres détenus politiques qu’ils soient relaxés à défauts qu’ils soient jugés. Nous exigeons qu’il y ait un dialogue inclusive présidée par la CEDEAO. Et dialogues sincères et inclusifs des forces patriotiques. On ne peut pas permettre qu’un groupe de Guinéen sans aucune légitimité et légalité puisse engager la Guinée vers la dérive », a-t-il souligné
Ce sursaut patriotique poursuit-il ce sursaut de responsabilité téléguide tout guinéen responsable et républicain de se mobiliser afin que nous puissions descendre dans les rues à Conakry et de l’intérieur du pays pour exiger du CNRD : qu’il puisse libérer tous les otages aujourd’hui détenus à la maison centrale de Conakry y compris les détenus politiques. Qu’il puisse faire en sorte que le procureur près du tribunal de première instance de Dixinn puisse remettre aux différentes familles le résultat d’autopsie. Nous sommes à plus de 8 personnes qui ont été assassinées. Jusqu’à présent le parquet de Dixinn confisque ces résultats d’autopsies. Pourtant, ces résultats doivent être transmis aux familles, à défauts aux avocats, à défaut : que le CNRD prenne la responsabilité de publier les résultats de ces autopsies et d’engager des poursuites contre les unités qui ont ouvert le feu contre ces pauvres citoyens qui n’ont eu pour tort que de manifester pour exiger un droit légal.
« Aussi l’arrêt de poursuite judiciaire fantaisiste contre les acteurs sociaux et politiques opposés à la conduite de la transition en cours. Nous avons aussi exigé qu’il soit inscrit dans l’agenda du dialogue les questions liées à la transition, à la nouvelle constitution, au code électoral, à l’organe de gestion des élections, au fichier électoral ainsi qu’au droit de justice pour toutes les victimes aux différentes manifestations. Nous avons aussi sollicité que le CNRD prenne la peine de se décagouler définitivement qu’on sache qui et qui sont en train de gérer ce pays pour la prospérité nous puissions situer la responsabilité de tout un chacun », a-conclu Koundouno
Amadou Diallo