La Cour d’Appel de Conakry a ordonné le jeudi 28 novembre, la mise en liberté provisoire des responsables du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), dont son coordinateur national Abdouramane Sanoh.
Condamnés le 22 octobre dernier, à des peines allant de six mois à 5 ans de prison ferme, par les Tribunaux de première instance de Dixinn et de Mafanco, pour « actes et manœuvres pouvant entrainer des troubles à l'ordre public », ces prévenus seront à nouveau devant la barre le 5 décembre 2019.
Cette liberté provisoire a été obtenue qu’après que le ministère public ait répondu favorablement aux requêtes du collectif des avocats de la défense.
Quelques heures après sa libération, Sékou Koundouno a sur sa page facebook, réitéré son engagement au sein du Front.
« Par ces mots, je souhaite exprimer ma profonde gratitude envers tous ceux qui nous ont marqué leur soutien et sympathie durant cette épreuve », écrit d’entrée l’activiste de la société civile, pour qui « c’était galvanisant ».
« De même, je salue le courage et la détermination du vaillant peuple de Guinée, dont le dévouement a considérablement contribué à ce début de victoire », a-t-il ajouté, avant de réaffirmer son engagement. « D’ores et déjà, je rassure que je reste plus que jamais engagé à lutter contre la dictature et toutes formes de violations des principes de l’État de droit. Pour l’alternance démocratique, le combat continue », a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que le coordinateur national du FNDC et certains responsables dudit mouvement, ont été arrêté à deux jours avant la première manifestation du front qui avait eu lieu le 14 octobre dernier dans tout le pays.
Sadjo Diallo