Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.
La Guinéenne Natu Camara n’a pas froid aux yeux, et déborde d’ambition et de talent pour se faire sa place sur le féroce marché américain. Surnommée la "Tina Turner" de Guinée, l’ancienne rappeuse et activiste féministe vit son rêve à fond, sans oublier d’où elle vient, ni de rendre hommage à ceux qui l’inspirent dans son parcours. Toujours avec le sourire, Camara est une battante, malgré les épreuves de la vie. Portrait.
Lycée français de New York, lundi 20 mars. Dans un Auditorium plein à craquer, Natu Camara fait bouger, par sa musique et son énergie, toutes les générations de fans présents pour célébrer la Francophonie avec l’une des artistes montantes de la scène africaine.
Français, Guinéens, Sénégalais, Afro-Américains, Camerounais, tout le monde a le sourire aux lèvres, et une bonne dizaine rejoignent la scène à l’appel de l’artiste et s’enjaillent comme jamais. "Je vis la musique pour échanger avec les autres, pour que les gens se mélangent, sourient, passent un moment où ils s’amusent en étant eux-mêmes, sans se préoccuper du regard des autres", sourit Camara, toujours pleine d’enthousiasme.
Mais l’artiste née à Conakry n’a pas toujours eu une vie facile, semée d’embûches et d’épreuves, qui l’ont amenée de l’Afrique au pays de l’Oncle Sam, où sa popularité ne cesse de croître.
Premier groupe
Née dans un quartier populaire de la capitale, Natu Camara tombe amoureuse de la musique lors des cours de chant à école, mais son envie de créer n’est arrivée qu’au lycée, avec l’influence du hip hop. "Avec quatre amies, en seconde, on a décidé de créer un groupe, les Ideal Black Girls qui était le premier collectif féminin de ce genre musical en Afrique de l’Ouest, précise-t-elle. Tout s’est passé
Add a commentUn journaliste de votre journal en ligne, ramatoulaye.com, a rencontré l'un des responsables de l'ADLAM (Guinée), à savoir Amadou Gongoret Diallo, le secrétaire national chargé de l'éducation, le jeudi 23 août 2021. Au cours de cet entretien, le focus était de discuter de l'importance d'Adlam et de son impact en Afrique et dans d'autres parties du monde. Selon Amadou Gongoret Diallo, l'écriture est la base de tout développement, et donc cette écriture mérite d'être prise au sérieux par le peuple guinéen car, selon lui, « la plume est plus puissante que l'épée ». Il appelle la jeunesse guinéenne à embrasser ce scénario et exhorte les hommes d'affaires et les personnes bien intentionnées à se manifester et à soutenir cette noble cause.
Interrogé sur le sujet, Amadou Gongoret Diallo explique : « Il faut préciser que l'Adlam est un système d'écriture utilisé pour écrire en langue peule ainsi que plusieurs autres langues africaines. Cette écriture a été inventée par deux frères guinéens, Ibrahima Diégo Barry et son jeune frère Abdoulaye Diégo Barry, en 1989 en Guinée. Adlam est composé de 28 lettres, dont 5 voyelles, et s'écrit de droite à gauche », a-t-il dit. un jour : « Personne n'a le droit d'effacer une page de l'histoire d'un peuple car un peuple sans histoire est un monde sans âme" », a-dit Alain Foka
"Ainsi, chaque peuple a sans doute une culture, ce qui veut dire qu'un peuple sans écriture est un peuple sans histoire. Aujourd'hui, on parle de civilisations antiques et médiévales parce que ces civilisations avaient un système d'écriture. Regardez ce qui se passe maintenant ; notre culture tend à disparaître simplement parce qu'il est écrit dans une langue étrangère, donc la falsification se produira à ce niveau, et quand il est falsifié, il perd sa valeur, c'est une opportunité de promouvoir la culture et la tradition africaines à travers cette écriture.
Notre culture est au bord de l'extinction. Nous aimons parler de développement, il est donc important de rappeler à cette nouvelle génération que nous ne pouvons pas nous développer en utilisant la langue écrite d'un autre. Pour se développer, nous avons besoin de notre propre système d'écriture, tout comme la France, l'Angleterre, la Russie, l'Inde, la Chine, le Japon et bien d'autres. Ils écrivent et étudient dans leur propre langue. Pourquoi pas nous ? Nous avons des langues en Afrique qui sont riches en vocabulaire, alors pourquoi ne pas inventer une écriture pour ces langues ? La langue, surtout lorsqu'elle est
Add a commentDans un entretien accordé à nos confrères de la radio Lynx Fm, lundi dernier, Alhousseini Makanera ne va pas du dos de la cuillère pour condamner l'imam Nanfo Ismaël Diaby dont les prières en langue ‘’maninka’’ provoquent la désapprobation de la ligue islamique guinéenne.
L’ancien ministre de la Communication parle même « d’abomination ». « Le Coran étant illimité, il est impensable de croire qu'un cerveau limité peut pouvoir comprendre tout ce qui est dans le Coran. Sa traduction n'est pas égale au Coran. D'ailleurs, nous le disons en terme profane que : « traduire c'est trahir ». Vous ne pouvez pas exactement traduire le Coran...
Add a commentLire la suite : Prières en N’Ko : Makanera sabre l’imam Nanfo