La crise de carburant a refait surface dans la préfecture de Siguiri à cause, dit-on, de l’insuffisance de stocks au niveau des Stations services de la ville,.
A la pompe, les populations de Siguiri sont présentement confrontées à une pénurie de carburant due au ralentissement du rythme d’approvisionnement des nombreuses Stations de la Commune Urbaine (CU).
Cette situation a entrainé la spéculation des prix sur le marché noir, où les stocks de carburant accumulés par les particuliers à l’informel, se négocient entre 15 et 17 mille francs guinéens le litre.
Les autorités de la place s’en préoccupent et s’érigent contre la présence des fus et bidons dans les Stations services.
Et comme d’habitude les conséquences liées à cet état de fait ne se sont pas fait attendre, dans la mesure où c’est une aubaine pour des milliers de détaillants véreux de s’enrichir impitoyablement sur le dos des usagers, tant en ville qu’à l’intérieur de la préfecture. Quand on sait la pléthore de motos, de véhicules et autres groupes électrogènes qui y fonctionnent depuis bel lurette.
Planifiées au cours d’une réunion de crise, tenue lundi, 31 janvier 2017, des mesures ont été rendues effectives à travers une déclaration conjointe signée par le directeur préfectoral du Commerce, le commandant de la Compagnie de la Gendarmerie départementale et le secrétaire général chargé des Collectivités décentralisées, Sirman Kourouma.
Cette déclaration fait état des interdictions formelles de servir le carburant dans les fus et bidons, les contrevenants s’exposeront à la rigueur de la loi, la conservation des stocks de sécurité et l’arrêt de toutes les Stations Services à partir de 19h TU, en vue d’empêcher la vente illicite de carburant.
AGP