Une mission, composée des experts de l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et des représentants des pays examinateurs, a démarré, mardi, 10 janvier 2017, une visite de travail en République de Guinée, dans le cadre de l’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC).
L’objectif de la visite des pays est de valider le rapport de contrôle d’auto-évaluation de la CNUCC, afin de compléter l’examen de l’application de cette convention en Guinée.
Ainsi pendant trois (3) jours, du 10 au 12 janvier 2017, les travaux de cette visite de pays vont se dérouler dans les locaux de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et de Promotion de la bonne Gouvernance (ANLC). Ils réuniront les représentants de la Société Civile (SC) et les ONG évoluant dans la lutte contre la corruption en Guinée.
Selon le directeur exécutif de l’ANLC, Sékou Mohamed Sylla, «cette visite de pays en Guinée est un élément du mécanisme de l’application de la Convention des NU. Donc, chaque Etat parti est soumis à un examen qui commence par l’autoévaluation, évaluation, contrôle de l’autoévaluation et la visite de pays, à partir de laquelle un rapport contradictoire doit être produit qui aboutira à un rapport consensuel.
Ce rapport, prendra non seulement en compte les avancées réalisées par l’Etat parti, mais également les gaps à combler par rapport à l’application de la Convention des Nations Unies. Et aussi déterminer les besoins en assistance technique de l’Etat parti».
Dans sa communication, la représentante de l’ONUDC, Jennifer Marie Sarvary Bradford a fait comprendre, que son institution est en Guinée pour accompagner les experts des pays examinateurs, qui sont le Cameroun et la Mauritanie.
«C’est un examen paire, c’est à eux de développer des observations et des suggestions sur ce qui pourrait faire la Guinée pour améliorer, renforcer leur capacité et l’application de la Convention», a-telle ajouté.
A signaler, que les résultats attendus au terme de cette visite de pays en Guinée sont, entre autres, «la validation du rapport du contrôle de l’autoévaluation de la Guinée, avec la prise en compte des observations et commentaires émis ; produire le résumé analytique ; restaurer et renforcer la coopération avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour le suivi opérationnel ; et la mise en œuvre des recommandations issues de la visite de pays.
AGP