Conakry, 28 jan (AGP)- Au lieu de trois (3) milliards préalablement annoncés, le gouvernement de la République de Guinée a accordé cette année, deux (2) milliards de francs guinéens comme subvention annuelle aux médias privés du pays. Cette baisse serait due à la situation économique très critique du pays, qui, plus loin, commence à paralyser l’appareil administratif, selon des économistes.
«La Guinée en reforme, traverse les moments les plus critiques de son histoire, avec plusieurs mesures annoncées qui font du bruit et de sévères critiques au sein de la population», a souligné un député de l’Assemblée Nationale.
La casse des bidonvilles, des emprises de la voie publique et des occupations anarchiques pour rétrocéder à l’Etat ses domaines, engagée depuis décembre 2015 par le Gouvernorat de Conakry et le
Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire (MVAT), a déguerpie plusieurs familles de leurs maisons, certaines petites entreprises installées aux abords des voies ont été détruites envoyant automatiquement des employés au chômage. Aujourd’hui, ces familles et entreprises demandent qu’elles soient indemnisées par l’Etat, une chose qui reste encore sans réponses de la part du gouvernement, a décrit ce représentant du peuple.
Autres mesures, qualifiées de «draconiennes» par les citoyens de Conakry, c’est le projet de mise en place des compteurs prépayés par Electricité De Guinée (EDG). Cette mesure, qui ne fait pas l’unanimité au sein de la population de la capitale, première cible de cette disposition, ces derniers pensent que la Guinée ne mérite pas cela, à partir du moment que le pays abrite des barrages hydroélectriques, dont Garafiri et Kaléta, et par ses potentialités hydrauliques le pays est qualifié de ‘’Château d’eau de l’Afrique de l’Ouest’’.
Dans les quartiers, les commentaires sur ces décisions alimentent les débats amenant chacun à interpréter à sa manière.
AGP/28/01/016 OS/FDF/ST