Un article mis en ligne accuse le directeur général des Douanes de détournement de pénalités versées par la société minière Bellzone. Le préjudice financier avoisinerait 192 milliards GNF, lit-on. Nos investigations établissent que l’accusation est fausse, tout comme d’ailleurs le prétendu montant. Aucun franc n’a disparu « entre la Douane et le trésor public », comme l’allègue l’article. En voulant exploiter le filon sensationnel et nuire à la réputation d’un haut fonctionnaire, les cinq dits auteurs de l’article prouvent qu’ils ont été stipendiés par un esprit tourmenté et revanchard, dont ils ont d’ailleurs révélé le nom dans leur torchon. Quand il aura lu ce qui suit, le lecteur verra combien les auteurs – délibérément anonymes – ont péché par légèreté et malveillance.
Soucieux de professionnalisme et de transparence des ressources publiques, nous avons, quant à nous, demandé et obtenu auprès des institutions concernées – Bellzone, banques primaires, Banque centrale et Douanes – tous les documents permettant de tracer les sommes payées par Bellzone. L’eau n’est potable qu’à la source, dit un vieil adage.