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L’humanité célèbre ce vendredi, 19 juillet 2020, la journée internationale de sensibilisation contre la drépanocytose. L’occasion devrait être mise à profit pour se pencher sur les difficultés que rencontre les malades et les problèmes liés au traitement de cette maladie dans notre pays. Pour parler de ça, notre reporter a donné la parole a Thierno Saliou Keita secrétaire administratif de drépanocytaires en Guinée. Interview.
Bonjour M. Keita : Quel sont les problèmes que vous rencontrez au court de traitement de cette maladie ?
Nous rencontrons assez des problèmes sanitaires parce que cette maladie, est une maladie qui est accompagnée des complications, nous avons la complication qu’on appelle la nécrose que moi, j’ai. Qui fait que la tête de l’os… se détruit raison pour laquelle je marche avec des cannes, il y a d’autre complication qu’on appelle le priatisme, ça c’est les érection à longue durée, chez les garçons, il y a une complication qui est les douleurs au niveau des membres et des articulations qui est souvent fréquent chez nous les drépanocytaires, vous pouvez rencontrer des enfants et des jeunes qui souffre de ces douleurs, nous rencontrons souvent ces problèmes, c’est une complication.
Nous rencontrons aussi au niveau des soins, c’est que c’est une maladie qui n’est pas facile à gérer parce que, ce ne sont pas tous les médecins qui sont spécialistes en traitement de la drépanocytose, il faut des médecins spécifiques, des vrais spécialistes. Dieu a fait que Dr Dramé spécialiste soit là au centre de drépano-guinée ; raison pour laquelle les drépanocytaires viennent vers lui.
Il y a autre complication qui est niveau de financement parce que c’est une maladie qui coûte cher, imaginer quelqu’un qui tombe malade à plusieurs reprises dans l’année. S’il y a manque de sang au niveau d’un drépanocytaire, ça cause des problèmes. Et les drépanocytaires sont souvent exposés à ces problèmes de manque de sang.
Qu’est-ce que vous trouvez comme solution ?
Nous demandons d’abord à l’Etat d’introduire la prise en charge des drépanocytaires dans leur programme de développement national sanitaire, et des personnes aussi de bonne volonté de
Add a commentConakry, le 12 mai 2020 – L’organisation médicale humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a démarré le 28 avril la prise en charge des patients atteints par la pandémie de COVID-19 au Centre de Traitement des Épidémies (CT-Epi) de Nongo, à Conakry avec une capacité maximale de 75 lits. Cette prise en charge est cruciale alors que le nombre de personnes infectées dans le pays ne cesse de s’accroître et que les capacités d’hospitalisation restent très limitées.
Le Centre de Traitement des Épidémies de Nongo (CTEpi Nongo) est une structure bien connue de MSF. L’organisation humanitaire avait en effet mis sur pied sur fonds propres ce centre en 2015 lors de l’épidémie d’Ebola qui avait durement affecté la Guinée. Plus de 10 milliards de francs guinéens (1 million d’euros) avaient été investis en 2015 par MSF pour bâtir ce centre, avant de remettre sa gestion aux autorités guinéennes.
« Aujourd’hui, face à la nouvelle pandémie de COVID-19 qui touche la Guinée, nous avons réhabilité une bonne partie de la structure pour la remettre aux normes et accueillir les premiers patients» explique KEÏTA Guéya Bonaventure, Coordinateur Technique et Logistique de MSF en Guinée. « La mise sur pied de cette unité de soins était urgente au vu de l’engorgement de l’hôpital de Donka. Dans un premier temps, nous pourrons assurer ici la prise en charge de patients présentant de symptômes légers de la maladie mais ayant besoin d’hospitalisation comme le prévoit la politique nationale de prise en charge »
Un soutien initial de trois mois est prévu par MSF pour le site de Nongo et une augmentation du nombre de lits est
Add a commentDans le cadre de la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus en milieu carcéral, le Ministre de la Citoyenneté et de l’Unité Nationale, Monsieur Mamadou Taran DIALLO, a conduit, ce 11 mai 2020, une visite d’évaluation du dispositif de lutte contre le covid 19 à la Maison centrale de Conakry. Le Ministre avait à ses côtés :
1. Monsieur Ibrahima Chérif HAIDARA, Secrétaire Général du Ministère de la Justice ;
2. Docteur Georges Alfred KI-ZERBO, Représentant de l’OMS en Guinée ;
3. Docteur Moustapha GROVOGUI, Représentation de Banque Mondiale en Guinée ;
4. Docteur Bouna YATTASSAYE, Directeur Général Adjoint de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS).
Au moment où la préoccupation du gouvernement est de juguler la pandémie, l’objectif de la visite était d’évaluer le dispositif mis en place pour la lutte contre le covid 19 et les mesures à prendre pour le désengorgement des prisons en Guinée.
A date, selon Dr Bouna YATTASAYE, des mesures de prévention, de contrôle et de prise en charge sont mises en place. Sur environ un millier de détenus, la situation se présente comme suit :
1. 3 décès enregistrés ;
2. 130 testés sur lesquels 58 cas positifs ;
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Conakry, le 12 mai 2020 – L’organisation médicale humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a démarré le 28 avril la prise en charge des patients atteints par la pandémie de COVID-19 au Centre de Traitement des Épidémies (CT-Epi) de Nongo, à Conakry avec une capacité maximale de 75 lits. Cette prise en charge est cruciale alors que le nombre de personnes infectées dans le pays ne cesse de s’accroître et que les capacités d’hospitalisation restent très limitées.
Le Centre de Traitement des Épidémies de Nongo (CTEpi Nongo) est une structure bien connue de MSF. L’organisation humanitaire avait en effet mis sur pied sur fonds propres ce centre en 2015 lors de l’épidémie d’Ebola qui avait durement affecté la Guinée. Plus de 10 milliards de francs guinéens (1 million d’euros) avaient été investis en 2015 par MSF pour bâtir ce centre, avant de remettre sa gestion aux autorités guinéennes.
« Aujourd’hui, face à la nouvelle pandémie de COVID-19 qui touche la Guinée, nous avons réhabilité une bonne partie de la structure pour la remettre aux normes et accueillir les premiers patients» explique KEÏTA Guéya Bonaventure, Coordinateur Technique et Logistique de MSF en Guinée. « La mise sur pied de cette unité de soins était urgente au vu de l’engorgement de l’hôpital de Donka. Dans un premier temps, nous pourrons assurer ici la prise en charge de patients présentant de symptômes légers de la maladie mais ayant besoin d’hospitalisation comme le prévoit la politique nationale de prise en charge »
Un soutien initial de trois mois est prévu par MSF pour le site de Nongo et une augmentation du nombre de lits est envisageable. L’organisation médicale essaie aussi de faire reconnaitre la prise en charge au centre des cas un peu plus sévères y compris ceux nécessitant un apport en oxygène. L’organisation humanitaire assure également l’alimentation gratuite des personnes admises dans le centre.
« Outre cette réhabilitation et la prise en charge des patients, MSF a aussi mobilisé des promoteurs de santé pour soutenir les mesures de prévention,
Add a commentAu nom des collectifs des médecins de la fédération ACPV Docteur Gollé Béavogui demande à l’Etat l’impliquer et de renforcer la capacité des cliniques privées dans la lutte contre le covid-19, dans un plaidoyer que le collectif a adressé à l’Etat, il était interrogé par nos confrère d’Espace Fm.
« Vous n’êtes pas sans savoir que les structures sanitaires privées son haute impliqué dans le développement durable du pays en matière de santé et assurent plus de 75% de consultation de la communauté à la base en matière de santé plus précisément dans notre capitale Conakry. N’eut été notre pauvreté les cliniques privées devraient être subventionnées pour mieux répondre aux attentes de la population pour mieux accompagner l’Etat Guinéen dans ces interventions sanitaires privées », a entamé Dr Gollé Béavogui.
Parlant de l’Etat de lieu par rapport aux travails que le collectif fait au quotidien en cette période de covid-19 et ce qu’il préconise à l’intérieur de son plan de riposte
« Dans notre plan de riposte nous disons que pour mieux gérer et limiter la propagation de la pandémie covid-19, l’Etat guinéen et ses partenaires au développement doivent renforcer les capacités des cliniques privées, je dis bien renforcer, ça veut dire qu’il y a un travail que nous faisons à la base pour empêcher la propagation mais on est limité, c’est pourquoi on parle de renforcement des cliniques privées en matière d’équipement de protection individuelle », a- t-il souligné.
Notre plan de riposte poursuit-il, reste comme suite alors : 1- suite à la fuite massive des cas testés positifs dans les centres de traitement de covid-19, les collectifs des médecins de la fédération ACPV par ma voix à besoin de son implication dans la gestion de riposte.
2- il faut augmenter les personnels soignants existants et plus de protection du personnel soignant que nous allons signaler dans le plaidoyer.
3- Lorsqu’il y a des cas confirmés, il faut systématiquement séparer les cas confirmés à leurs contacts sachant que c’est leurs contacts si on les met ensemble ça va
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