Les autorités guinéennes intensifient leur lutte contre les produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés. Avec l'implication de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) dans cette mission, le ministère de la Santé se montre résolu à ne pas relâcher ses efforts. Dernière initiative en date : la validation du Plan national de lutte contre les produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés pour la période 2024-2029, lors d'une réunion stratégique.
Face à ce fléau, les responsables affichent une détermination sans faille. « Il faut montrer à ceux qui pensent que cette lutte est passagère qu’ils se trompent, nous maintiendrons la pression parce qu’il s’agit de la santé de la population guinéenne et cela vaut tous les sacrifices », a affirmé Dr Mamady Diabaté, directeur national de la pharmacie et du médicament, selon le service de communication du ministère de la Santé.
De son côté, le Pr Mory Fafana, consultant auprès de la direction nationale de la pharmacie et du médicament, a souligné l'importance de la sensibilisation : « Je pense que l’objectif est atteint. Le plan comporte des aspects de formation et d’éducation du public, car beaucoup ignorent qu’ils courent un risque quant à la qualité des médicaments. Or, celle-ci a des conséquences directes sur les consommateurs. »
Ce plan vise à renforcer les contrôles, sensibiliser le public et former les professionnels de la santé pour garantir une meilleure protection des citoyens contre ces produits dangereux.
Hadjiratou Baldé