Plus de 100 Nord-Coréens ont soudainement disparu après avoir été appréhendés par la police secrète du pays alors qu'ils tentaient de s'échapper ou de contacter des membres de leur famille en Corée du Sud.
L'ONG Transitional Justice Working Group (TJWG), basée à Séoul, a publié un rapport documentant les schémas de disparitions forcées, sur la base d'entretiens avec 62 transfuges nord-coréens dans le cadre de son étude.
Depuis la fin de la guerre de Corée en 1953, des dizaines de milliers de Nord-Coréens ont tenté de rejoindre la Corée du Sud, mais beaucoup ont été rapatriés ou enfermés dans des camps de travail forcé.
Le groupe a identifié 113 personnes dans 66 cas de disparition, 80% d'entre elles étant détenues en Corée du Nord et les autres ayant été arrêtées en Chine ou en Russie.
Environ 40 % de ces personnes ont disparu alors qu'elles tentaient de fuir, tandis que 26 % se seraient "sacrifiées" en avouant un crime à la place d'un membre de leur famille.
Kang Jeong-hyun, directeur du projet, a expliqué que ce rapport vise à montrer que les disparitions forcées par le régime de Kim Jong Un sont des crimes transnationaux qui impliquent également la Chine et la Russie.
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(MaSi avec QG - Source : Reuters / Groupe de travail sur la justice transitionnelle)