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C’est la fin du XIXème sommet de la Francophonie. Le sommet qui s’est tenu le vendredi 4 et le samedi 5 octobre s’est terminé sur une note relativement positive — l’institution est passée de 88 à 93 États et gouvernements en voyant l’Angola et le Ghana faire leur entrée, mais aussi le Chili, l’État allemand de la Sarre, la Nouvelle-Écosse et la Polynésie française.

Mais pour Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC) — la plus grande nation francophone —, la fin de la cérémonie a plutôt été une pilule plus difficile à avaler. Pourtant, sourire aux lèvres, sa main droite entrelacée entre les pommes des mains du président français, le président congolais semblait plutôt euphorique lorsqu’il a été reçu en tête-à-tête vendredi au Palais de l’Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, où ils ont abordé des sujets d’intérêt commun, profitant de l’occasion pour faire le point sur le suivi des dossiers qu’ils avaient évoqués ensemble lors de leur rencontre fin avril dernier. 

Cette euphorie ne durera que ce vendredi. La Présidence de la RDC a, via un fil de discussion sur X (ex-Twitter), révélé ce samedi 5 octobre que le chef de l’État congolais n’a pas participé aux travaux à huis clos de l’après-midi de ce sommet de deux jours. La raison ? ce sont nos collègues de RFI qui nous la livrent. Le président Tshisekedi « a néanmoins boycotté le huis clos des chefs d’État l’après-midi, n’ayant pas apprécié qu’Emmanuel Macron ne mentionne pas le conflit dans l’est de la RDC vendredi lors de son discours à Villers-Cotterêts, au moment où il évoquait les crises à travers le monde », rapporte le média français.

Communier avec la diaspora congolaise

Par ce geste direct et audacieux, il a donc sapé le déjeuner offert par la Rwandaise Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et ancienne ministre du président rwandais Paul Kagame.

À la place, Félix Tshisekedi a choisi d’aller visiter l’ambassade de la RDC en France, quelques heures avant qu’il ne quitte le sol français. Accompagné d’Émile Ngoy Kasongo, l’ambassadeur congolais en France, il a effectué un bref passage dans les différents locaux requinqués de l’ambassade congolaise située à #Paris. Occasion faisant le larron, il a communié et passé des moments de convivialité avec des Congolais venus en masse à la représentation diplomatique de la RDC dans l’Hexagone afin de le rencontrer.

« Il n’y pas de double standard »

« Qu’il n’y ait pas malentendu », réagit samedi soir Emmanuel Macron en conférence de presse pour apaiser la situation. « Hier, je l’ai dit moi-même, je n’ai été que parcellaire dans les citations. Il y a beaucoup de crises, de tensions, de guerres que je n’ai pas citées. Il n’y a pas de double standard dans la diplomatie de la France. »

Le locataire de l’Élysée laisse entendre que son souhait est plutôt d’encourager les deux pays à parvenir à un accord dans le cadre de la médiation angolaise, et l’OIF doit jouer un rôle en soutien des efforts régionaux à ce titre. Ce qu’il a successivement réitéré au président Tshisekedi et au président Kagame.

« Pour ce qui est de la France, nous avons toujours été clairs et je l’ai redit à l’un à l’autre, nous appelons au retrait du M23 et des troupes rwandaises. Nous appelons aussi à procéder au démantèlement des FDLR et de tous les groupes armés en RDC, et à l’arrêt des discours de haine », a déclaré Emmanuel Macron avant de conclure : « Nous appelons aussi à un processus politique avec le M23 et toutes les composantes politiques pour permettre justement un chemin de paix et le retour plein et entier de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC ».

Source: Politico.cd