Un exode chaotique. L'évacuation de diplomates, d'autres expatriés et d'Afghans ayant travaillé avec eux se poursuit mercredi 18 août dans des conditions difficiles à Kaboul, tombée aux mains des talibans. Un gigantesque pont aérien mobilise depuis dimanche des avions du monde entier, dans un aéroport pris d'assaut par les candidats à l'exil et dont les abords sont étroitement contrôlés par les talibans.
Berlin accuse les talibans d'entraver l'accès à l'aéroport de Kaboul aux candidats afghans au départ, alors que quelque 10 000 personnes ayant collaboré avec l'armée allemande ou des ONG doivent être évacués selon la chancelière Angela Merkel. Un avion militaire n'a réussi à emporter avec lui que sept passagers.
Diplomatie. Les talibans sont "prêts à protéger" l'accès à l'aéroport de Kaboul pour les civils évacués par les Américains, selon Washington. Un conseiller a toutefois fait état d'informations selon lesquelles des personnes auraient été "refoulées, repoussées ou même battues" en chemin vers l'aéroport.
Méfiance. Les talibans "seront jugés sur les actes, pas sur les paroles", a averti Boris Johnson devant le Parlement britannique. Le Premier ministre a précisé que le Royaume-Uni avait évacué 306 Britanniques et 2 052 Afghans.
Evacuations. L'armée américaine a évacué plus de 3 200 personnes d'Afghanistan, notamment du personnel américain, à l'aide d'avions militaires, d'après la
Maison Blanche. En plus de ces 3 200 personnes, près de 2 000 réfugiés afghans ont été évacués vers les Etats-Unis.
Renforts. Les membres de l'Otan, qui se sont réunis mardi, "ont annoncé l'envoi d'avions supplémentaires" pour assurer les évacuations, selon le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.
Source: France info