La chancelière allemande Angela Merkel a été couronnée femme la plus puissante du monde par Forbes pour la neuvième année consécutive.

Le leader allemand est en tête de liste Forbes 2019, suivi de près par la française Christine Lagarde, directrice de la Banque centrale européenne, et la présidente des États-Unis, Nancy Pelosi.

La publication a félicité Merkel pour sa «  réserve d’acier  », pour avoir défendu le président américain Donald Trump et sa politique de réfugiés «  porte ouverte  » qui a vu plus d’un million de réfugiés syriens entrer dans le pays au milieu de la crise des migrants de 2015.

Ayant grandi derrière le rideau de fer dans l’ancienne Allemagne de l’Est, Merkel est devenue chancelière d’Allemagne, poste qu’elle occupe depuis 2005. Elle a dirigé le parti de l’Union chrétienne-démocrate de centre-droit du pays pendant 18 ans, à partir de 2000. -2018.

Elle a souvent été saluée comme le leader de facto de l’Union européenne et même le «leader du monde libre».

Son mandat devrait prendre fin en 2021, Merkel ayant annoncé l’année dernière son intention de se retirer lors des prochaines élections fédérales en

Allemagne.

Cela ferait d’elle la deuxième chancelière la plus ancienne de la République fédérale d’Allemagne, derrière Helmut Kohl.

En deuxième position, Christine Lagarde, qui est devenue la première femme à la tête de la Banque centrale européenne (BCE) le 1er novembre. Son nouveau rôle place Lagarde, originaire de France, en charge de la politique monétaire européenne.

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, est arrivée troisième sur la liste.

Le rôle de Pelosi fait d’elle la femme élue la plus élevée du pays et la deuxième candidate à la présidence.

Cette année, elle a engagé la quatrième procédure de mise en accusation de l’histoire contre le président américain Donald Trump.

Cette année, 23 nouveaux arrivants figuraient sur la liste Forbes, dont la jeune activiste climatique Greta Thunberg, qui a été nommée au numéro 100 et honorée pour avoir «galvanisé des millions de jeunes à travers le monde».

La publication rappelait les paroles désormais infâmes de Thunberg à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre: « Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos mots vides. »

La liste comprend les femmes dirigeantes de pays du monde entier, y compris la présidente de Taiwan Tsai Ing-wen, qui est la première femme à diriger le pays.

Zuzana Caputova était sur la liste au numéro 80 et est la première femme à occuper le poste de président en Slovaquie et occupe ce poste depuis juin de cette année. Elle est également la plus jeune présidente de l’histoire de la Slovaquie à 45 ans.

Camille Legaré (wwww.reponserapide.com)