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Conakry, 1er novembre 2024 – Ce 1er novembre marque le 66ᵉ anniversaire de la création de l’armée guinéenne. À cette occasion, le Premier ministre Bah Oury a tenu à exprimer sa reconnaissance envers les forces armées du pays.

Dans un message publié sur la plateforme X (anciennement Twitter), Bah Oury a salué « l’engagement de nos Forces armées et de l’ensemble des services de défense et de sécurité pour la paix, la stabilité et le développement de notre pays.»

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Conakry, 1ᵉʳ novembre — La Guinée célèbre ce vendredi le 66ᵉ anniversaire de la fondation de son armée nationale. À cette occasion, le ministre de la Défense nationale, Aboubacar Sidiki Camara, plus connu sous le nom d’Idi Amine, a exprimé sa fierté envers les forces armées guinéennes, les qualifiant de « force prête à défendre notre intégrité territoriale ».

Dans son allocution, le ministre Camara a qualifié le 1ᵉʳ novembre de « jour solennel » et de « moment décisif » dans l’histoire du pays. « Cette date mémorable, survenue un mois après notre accession à la souveraineté nationale et internationale, est l’occasion de rendre hommage aux sacrifices des pères fondateurs », a-t-il déclaré. Il a également souligné l’importance de célébrer l’héritage des premiers soldats guinéens qui, selon lui, ont « tout donné pour tracer les chemins de notre jeune nation ».

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La transition en Guinée redéfinit les équilibres entre la junte au pouvoir et une classe politique autrefois influente. L'audit initié par le ministère de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) met en lumière un affaiblissement significatif des partis politiques, largement distancés des normes imposées par la charte des partis politiques. Ce rapport expose un paysage politique en crise, et déjà, près de cinquante formations ont été dissoutes, tandis que d’autres, telles que le RPG-Arc-En-Ciel, l’UFDG, et l’UFR, sont désormais sous surveillance. Ces partis risquent la dissolution s'ils ne prouvent pas leur conformité aux nouvelles exigences.

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Le 2 octobre 1958 marque un tournant dans l'histoire de la Guinée : le pays accède à l’indépendance. Moins d’un mois plus tard, le 1er novembre 1958, le nouvel État fonde officiellement son armée, sous la direction de figures pionnières comme le Capitaine Noumandian Keita, nommé le 3 octobre secrétaire d’État à la Défense nationale par le président Ahmed Sékou Touré.

Pour organiser cette force armée naissante, un secrétariat général chargé de la direction et de l'organisation de l’armée est institué le 27 octobre, avec pour mission d’accélérer la structuration des unités militaires. C’est dans ce cadre que le 1er novembre, le Capitaine Keita rassemble les premières forces sous les ordres des adjudants Toya Condé, Aboubacar Tounkara et Amadou Oularé. À cette époque, l’armée guinéenne se compose de 737 hommes, répartis entre 50 sous-officiers et 687 hommes de rang.

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Conakry – Le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a vigoureusement dénoncé l’arrestation et les violences subies par le journaliste d’investigation Bakary Gamalo Bamba, impliquant le président de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), Francis Kova Zoumanigui.

Le SPPG accuse le magistrat d'avoir agressé physiquement M. Bamba au cours d’un entretien, suivi d’une intervention violente de sa garde personnelle. Le journaliste, présent au domicile de M. Zoumanigui pour obtenir des informations sur des affaires publiques, aurait été brutalisé, séquestré, puis placé en garde à vue de manière illégale le 20 octobre dernier aux alentours de 20 heures.

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